samedi 8 mai 2010

Les chevaliers du Jésus - Prologue

Début d'une fan fiction reprenant les personnages de la série "Saint Seyia", plus connue chez nous sous le nom "les chevaliers du zodiaque". Ecrite en 2002 pendant des heures de révision intense au lycée, cette saga spectaculaire a été écrite en collaboration avec un ami, je ne voudrais donc pas tirer le bénéfice de l'ensemble de l'histoire, puisque certaines scènes ne sont pas de moi.


Les chevaliers du Jésus



Assis sur un trône, un verre de lait dans la main, l’homme barbu observe le vide.
Après 5 minutes de mutisme et d’immobilité complets, il se lève violemment et crie «je veux faire une partie de Poker!»

***


Accrochée à son fauteuil, Saori Kido, le visage rouge écarlate et les sourcils froncés, ferait peur même au plus courageux des hommes. Elle s’adresse à quelqu’un qu’on ne voit pas.

«- Espèce de sale menteur! Tu oses dire ça?! Tu oses encore te chercher des excuses alors que je t’aies surpris en flagrant délit d’adultère? Tu n’as vraiment aucune morale ! Je ne sais pas ce qui me retient de…
- S’il te plaît, écoute moi !
- Non. Je devrais le dire a Amy. Je trahis sa confiance si je ne lui dis pas !
- Ecoute…
- Ça suffit !»

Tout à coup, la jeune fille aux cheveux violets bondit de son fauteuil, soulève la télévision, où on voit le visage de l’homme à qui elle parlait, et la jette à travers la fenêtre en criant.
«Je ne veux plus t’entendre monstre ! Et ne t’avise pas de remettre les pieds à la maison ! Ah, tu n’oses plus rien dire! Ce petit plongeon à travers la fenêtre t’as coupé la langue peut être ?»
Une sonnerie stridente retentit, mettant fin à ses jérémiades. Alertée, Saori lève la tête, renifle un peu, prend une pose stupide, puis, comme frappée par un éclair s’élance vers la porte d’une allure traînarde et correcte.

Elle sort un petit tube de sa poche, et l’utilise pour faire « pchit pchit » dans sa bouche.
Alors elle saisit fermement la poignée, et, le regard plein d’espoir, elle tire énergiquement la porte. Un grand sourire aux lèvres, elle lève la tête pour s’apercevoir… qu’il s’agit en fait du facteur.
Dépitée, elle lui adresse un « bonjour » glacial tout en portant la main droite au bas de sa robe. Elle y attrape un petit poignard, en pensant qu’elle s’en servira s’il n’a pas un excellent motif pour la déranger en pleine dispute extra conjugale.
Finalement, le jovial employé des services postaux repart sans qu’un seul de ses cheveux n’ait quitté le haut de son crâne.

Pendant ce temps Athen…pardon, Saori traîne à grande peine l’énorme colis qu’elle vient de recevoir, tout en chantant (en criant en fait) « un jour mon prince viendra ».
Une fois arrivée dans le salon, elle décide qu’il est grand temps de résoudre l’énigme du paquet « envoyé par un beau dieu (musclé de préférence) qui aurait répondu à son annonce. »
« Jeune fille (200 ans, mais comme je suis une déesse, ça ne compte pas) belle (encore que ce soit réducteur. Disons magnifique) intelligente (les tests de QI, c’est de la blague, ça prouve rien) dotée d’un grand sens de l’humour (alors c’est Toto…) sachant parfaitement assumer sa féminité (c’est pas parce qu’on a de la barbe qu’on n’est pas féminine)
Recherche un dieu beau (genre Eddie Murphy) pas trop intelligent (il faut qu’il puisse rire de mes blagues) et viril ( se frotter barbe contre barbe, c’est très agréable) »
Malheureusement, aujourd’hui elle a opté pour un style moins « trash » et s’est rasé la barbe.
Toute fois, pour rester « in the move » elle a gardé ses santiags.

Ça y est. D’un coup de ciseaux elle a coupé le scotch qui entourait la jolie boîte.
Elle ne bouge plus. Elle s’est changée en statut. Finalement, le cœur battant, elle l’ouvre, puis, aveuglée par un éclat de lumière, tombe en arrière.
En relevant la tête, elle comprend (ou du moins elle croit) que son vœu a été exaucé : un homme en tenue de Tarzan, brun, les cheveux longs et barbu, s’avance vers elle, un sourire charmeur aux lèvres.
Il la prend ensuite par la main, et l’aide à se relever. Saori, la bouche couverte de bave, réussit à articuler ces quelques mots :


« - Qu…qu…qui êtes vous ?
- Mon petit nom, c’est Sus… Jésus… mais vous pouvez m’appeler « Jé » (prononcez « Jay »). Votre chant est aussi beau que celui d’un oiseau dont vous avez par ailleurs l’éclat du plumage.
- Merci…je…
- Tenez, un modeste présent pour vous manifester mon admiration
Il glisse sa main dernière l’oreille de la jeune fille, et en retire une rose rouge.
Non… je suis désolé. Cette rose est une insulte. Votre beauté est telle que rien sur cette terre ne peut espérer en approcher la perfection.
- Eubah…gl…si ! Je la veux ! »
Elle s’avance vers lui, laissant derrière elle une longue traînée de bave, et lui arrache la rose des mains.
« - Mademoiselle, je dois vous avouer le but de ma visite.
- Oui ?!
- J’aimerais vous inviter à une partie de poker.
- Mais… je ne comprends pas ?
- Allons… jouons franc-jeu. Je sais qu’en fait de Saori Kido, vous êtes la déesse Athéna.
- Bien. Je vois que je n’ai plus à jouer ce personnage stupide qui donne une image si péjorative des femmes. Je hais cette identité… Saori Kido… et pourquoi des cheveux violets ? C’est vraiment caricatural !
Après tout, pourquoi devrais-je me soumettre aux envies et aux goûts des hommes ?
Nous ne sommes pas esclaves des hommes. Une femme devrait pouvoir s’assumer sans la crainte d’être brimée ou cataloguée ! Désormais, Athéna sera la porte parole des femmes !
Travailleuses, chômeuses…
On vous exploite, on vous spolie…
Mais pour avoir de l’impact, il faut que je montre l’exemple… »

La jeune lève les bras au ciel, pose les mains sur sa robe, et au moment où elle se prépare à l’arracher, un tourbillon de fumée l’enveloppe.
Quelques secondes plus tard, la fumée se dissipe, laissant apparaître une jeune femme chauve, vêtue d’une salopette en jean et d’un T-shirt gris.

« - Bravo ! J’apprécie votre petit spectacle. Acceptez vous de vous joindre à moi, ma chère Athena ?
- J’arrive bonhomme ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! »

***
Dans la dernière maison, tout en haut du sanctuaire. Assis autour d’une table ronde, le visage ruisselant de sueur, Jésus et Athéna examinent leur jeu et leurs pions.

« - Alors Athéna, tu abandonnes ?
- Non, pas devant un minable.
- Ne… ne me reparle plus jamais sur ce ton !!!!
- De toutes manières, moi, j’ai un full aux as. Et toi ? Hahaha ! »
Jésus se lève, crispé, serre les poings, puis, en envoie un dans la mâchoire d’Athéna qui va s’écraser au sol.
Le dieu barbu sculpte une croix à partir d’un arbre en une vingtaine de secondes, la plante dans le sol, et y crucifie Athéna.
« Allez, chevaliers ! Postez vous dans les 12 maisons du sanctuaire ! »

***

« - Marine ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
- Nous n’avons pas le temps de discuter. Tu dois aller au sanctuaire avec les autres chevaliers de bronze. Le temps presse !
- Mais… qu’est-ce qui se passe ?
- Je te raconterai en chemin. Et dépêches toi, il n’est plus temps de ramasser des coquillages !
- Mais je me prépare pour le concours du plus beau château de sable de la plage !
- Et ben c’est pas gagné… en plus, tes coquillages… bon, on n’a pas le temps pour ça !
- Attends !
- Quoi encore ?
- Tu veux bien me porter sur ton dos pour faire « hudada » ?
- Tu as passé l’âge pour ce genre de choses ! Tu n’as plus 25 ans ! 28 ans, c’est l’âge de raison. Tu devrais rentrer en phase de pré puberté. Et puis… c’est mauvais de trop te materner comme ça ! - Allez, s’il te plaît ! Juste pour cette fois !
Le jeune garçon lance un regard désespéré. Finalement, elle craque.
- D’accord, mais juste pour cette fois ! »

***

Shyriu, l’urne sacrée sur les épaules, court le long d’un chemin sans fin.
Tout à coup, une armée de soldats fait irruption de derrière un rocher posé en plein milieu du chemin (comme par hasard).
« - Chevalier, tu ne passeras pas !
- Ah ouais ?
- Ouais.
- Par la colère du dragon ! »
Finalement, le garçon aux cheveux longs continue son chemin sans se soucier des cadavres.
Quelques minutes plus tard
« Shun, Hyoga ! Vous aussi, vous avez été prévenus ?
- Oui, répond Shun, C’est horrible !
- Nous avons 12 heures pour traverser les 12 maisons du sanctuaire et sauver Athéna, reprend Hyoga, sinon… elle sera brûlée par le soleil, et on pourra faire un barbecue.
- Mais Seya n’est toujours pas arrivé ? Demande Shyriu.
- Me voilà, les amis… hips… faut… faire attention… hips…
- Seya ?! Crie Shun, désespéré. Ça ne va pas ? Tu es saoul ?!
- C’est Marine… hips…
- Elle… elle est? Demande Hyoga.
- Elle a refusé de faire « pom pom »… hips…
- Tu as voulu abuser d’elle, Seya ?! Par mon honneur de chevalier… S’écrie Shyriu.
- Mais… hips… non… « Pom Pom »… hips… c’est quand tu claques des pieds par terre…, l’un à côté de l’autre… hips… et on chante la chanson…hips…
- Quelle chanson ? interroge Hyoga.
- Et bien… hips…
- On n’a pas le temps ! Interrompt Shyriu. Il faut y aller, si nous voulons sauver Athena !»
Et les 4 chevaliers intrépides s’élancent…

2 commentaires:

  1. Vous êtes de grands malades toi et ton pote ! C'est quoi ce saint seya aux airs de collège fou, fou, fou ?! Ils vont vraiment faire les 12 maisons dans cet état là les chevaliers de bronze ?!

    Ps : je suis balance alors pas de blague salace sur les nains violets hein lol

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  2. Et encore, c'est que le début, attends toi au pire pour la suite. Aujourd'hui on commence la traversée proprement dite ^^

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