Pour conclure les critiques de la saga « The Crow », il est important de parler de deux choses : les rumeurs insistantes d’un remake du film d’Alex Proyas en préparation (http://www.imdb.com/title/tt1340094/), et la série télévisée « The Crow – Stairway to heaven ».
Cette série retrace le destin d’Eric Draven, immortalisé au cinéma par Brandon Lee, et prolonge son épopée au-delà de la simple vengeance. Le pilote de la série, constitué des deux premiers épisodes, peut être considéré comme un remake du film. Mais bien sûr, cette comparaison ne plaide pas en la faveur de la version télévisée, et avoir ce genre d’attentes risque de pousser ceux qui n’ont jamais regardé à s’arrêter là.
Cette série retrace le destin d’Eric Draven, immortalisé au cinéma par Brandon Lee, et prolonge son épopée au-delà de la simple vengeance. Le pilote de la série, constitué des deux premiers épisodes, peut être considéré comme un remake du film. Mais bien sûr, cette comparaison ne plaide pas en la faveur de la version télévisée, et avoir ce genre d’attentes risque de pousser ceux qui n’ont jamais regardé à s’arrêter là.
Ce serait bien dommage, car les autres épisodes, plus personnels, réservent quelques surprises. Pour commencer, Mark Dacascos, acteur qu’on ne présente plus, aux capacités athlétiques incroyables, trouve certainement son meilleur rôle. Bien sûr, sa prestation ne peut avoir la même importance que celle de Brandon Lee, en partie à cause d’une version édulcorée du mythe. Cependant, l’acteur s’investit totalement dans son personnage, et interprète un Eric Draven très attachant.
Il domine largement un casting globalement bon, mais les autres rôles, y compris celui de Shelley sont moins écrits. On a également la surprise de retrouver Kadeem Hardison (avec qui Dacascos a partagé la vedette dans l’excellente série B Drive de Steve Wang) dans le rôle du squelette cow-boy. Ce personnage, qui devait apparaître dans le film (et devait y avoir plus d’importance que dans le comics où il n’apparaît que peu) donnait un sens encore plus mythique au personnage. Ici, il est exploité d’une manière sensiblement différente, mais intervient à un moment où le héros renoue avec le but de sa mission : il est à nouveau confronté à ceux qui ont, directement ou non, sa mort et celle de Shelley.
En ce sens, là où le personnage du cow boy squelette venait rappeler à Eric qu’il perdrait ses pouvoirs s’il se détournait de sa mission pour aider des mortels, ici, il vient au contraire nous rappeler que le héros a pendant plusieurs épisodes aider des mortels sans devenir vulnérable. Les deux visions sont donc sensiblement différentes.
Si on retrouve un fil rouge sur l’ensemble de la saison (la mort, le retour et la vengeance), Eric Draven joue un peu le rôle de Jarod, le héros de la série tv « le caméléion », intervenant ponctuellement pour rétablir la justice dans des histoires ne le concernant pas. Ces épisodes, éloignés de la trame principal, sont nettement moins impliquant et intéressants, mais ils restent agréable à regarder. Il faut dire que chaque aventure donne lieu à au moins un combat qui permet d’admirer les qualités de combattant de Mark Dacascos. Malgré tout, ce traitement créé une inégalité dans la qualité des épisodes, qui édulcore trop l’aspect glauque de l’histoire et en fait un divertissement trop familial, alors même que le thème ne devrait pas le permettre.
La série finit sur un cliffangher, puisqu’il devait y avoir une deuxième saison, et on regrettera que l’équipe n’ait pas tourné au moins un téléfilm pour conclure sa vision du mythe. En l’état, « The Crow Stairway to heaven » ne peut pas être comparé au film d’Alex Proyas, mais doit plutôt être considéré comme une extension pour les fans qui auraient aimé en voir davantage, même si son format familial tend à l'éloigner de l'esprit original.
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