lundi 31 mai 2010

The Death of Batman - une fan fiction ou un film porno costumé?


Datant de 2003, « The Death of Batman » est un moyen métrage de 30 minutes, imaginé, semble-t-il comme une suite hypothétique aux deux films de Tim Burton. La plupart du temps, les courts et moyen métrages non officiels sont l’œuvre de fans plus ou moins argentés, désireux de rendre hommage à un personnage qui leur est cher. L’un des exemples les plus connus reste « Batman : Dead end », dont le budget était cependant plus que confortable, pour un résultat aussi sombre qu’enthousiasmant. « The Death Of Batman » bénéficie d’une réputation nettement moins enviable, et s’il est un peu connu, c’est certainement grâce à la curiosité que suscite la brève présence de la sœur de l’acteur Christian Bale dans le rôle de Martha Wayne.
Fan du personnage, il était impensable que je ne vois pas cette œuvre, disponible gratuitement sur Youtube. Les commentaires hargneux n’étaient pas suffisants pour m’en dissuader, toutefois un spoiler présent dans la plupart des critiques me paraissait tellement grotesque que j’appréhendais le résultat final.

Visuellement, le manque de moyens est perceptible par le manque de décors et le nombre réduit d’acteurs. La photo est travaillée pour donner un résultat crasseux, tout à fait en phase avec le propos. Avec un titre pareil, on ne s’attend pas à un film joyeux et coloré. La sempiternelle utilisation des médias pour introduire le contexte, réellement redondante depuis le « The Dark Knight Returns » de Frank Miller, n’interpelle pas réellement.

L’apparition du héros ne laisse par contre aucun doute : tout est fait pour qu’il rappelle physiquement le Batman joué par Michael Keaton dans les films de Tim Burton. Le costume est légèrement différent, mais c’est surtout la structure faciale de l’acteur et la façon dont il est filmé qui sont censées créer la confusion. Ce constat n’a rien de dérangeant. Par contre, voir le chevalier noir s’amuser à tourmenter un junkie qu’il affronte, le sourire aux lèvres, c’est une source de crainte importante. Batman est un stratège qui privilégie toujours l’efficacité et vise la victoire rapide. Même Adam West dans les années 60 tentait (sans grand succès) de conclure rapidement ses affrontements. On se prend alors à se demander si le scénariste/réalisateur a déjà lu un comics mettant en scène le héros.

Vient alors le passage non seulement ridicule mais détestable de la capture du héros. Alors que le junkie est allongé au sol, donnant l’impression d’être inconscient, le « héros » s’approche de lui sans prendre aucune précaution et le tâte du pied. Le junkie se retourne et lui assène un coup de taser au niveau des testicules, avant de lui envoyer un coup de pied au même endroit. Comment envisager qu’un homme aussi entraîné s’approche ainsi, sans se préparer à l’éventualité d’une attaque surprise. De même, comment croire un seul instant qu’un junkie défoncé et malmené par les attaques qu’il vient de subir, soit assez rapide pour se retourner atteindre Batman sans que ce dernier n’ait le temps d’esquiver ? Enfin, le costume du héros est avant tout une armure. Serait-il si sensible même s’il était atteint ?

Passée cette introduction agaçante, commence une interminable séance de torture. Enchaîné, l’homme costumé, qui n’a de Batman que le nom, va être torturé durant plusieurs semaines. L’auteur semble trouver cette hypothèse formidable. Sans doute n’a-t-il jamais lu l’indispensable « Batman : The Cult » (« Enfer blanc » en France) de Jim Starlin. Publié en 88, ce récit était bien plus intéressant et approfondi que ce moyen métrage (la critique est d’ailleurs disponible sur ce blog). Ou s’il a lu, on peut supposer qu’il n’en a rien compris, et surtout qu’il a décidé, tel un enfant se sentant en compétition, de choquer encore plus. Alors que l’œuvre de Starlin était perturbante mais porteuse d’un message, dénonçant les méthodes de manipulation mentale et les phénomènes de groupe, « The Death Of Batman » ne cherche qu’à choquer pour le plaisir d’aller toujours plus loin dans l’horreur.

Le passage le plus risible est aussi celui dont l’auteur semble être le plus fier. Le temps d’un split screen, le mauvais goût va asperger le spectateur impuissant. Pour commencer, il est à noter que ce qui se voulait la suite des Batman de Tim Burton s’oriente à présent vers le traitement des films de Joël Schumacher, avec un Batman people ridicule. Les médias présentent ainsi des photos du personnage en l’élisant l’homme le plus sexy de l’année. Cette offense est d’autant plus impardonnable qu’elle se déroule au même moment où notre junkie énervé viole le héros enchaîné. L’ironie que cherche à créer l’auteur est tout simplement ignoble et n’apporte rien à l’intrigue.
Les passages à tabac vont donc s’enchaîner encore un long moment, provoquant l’ennui le plus total, y compris chez le héros dont la barbe est à présent visible. Les dialogues mal écrits ne jouent pas en la faveur de l’ensemble, et seule la prestation de celui qui porte un costume qui rappelle Batman (car il ne s’agit vraisemblablement pas du héros) remonte un peu le niveau. On notera les invectives du junkie qui rappelle lui-même à quel point le scénario n’a aucun sens à grands coups de « hey master escaper, you don’t try very hard to escape » ou encore « funny that you got caught by me and not by the joker ». Si funny était le terme anglais pour aberrant, je partagerais son opinion.
Les raisons du kidnapping et de la torture démontrent une fois de plus que l’auteur n’a rien compris au personnage dont il a la prétention de raconter la mort. Lors de l’arrestation d’une bande de dealers (encore et toujours eux), notre pauvre gentil junkie, qui n’était qu’un universitaire comme un autre, a eu un ennui de voiture. Le voyant à proximité des dealers, Batman en a déduit qu’il était l’un d’eux… d’où condamnation, d’où prison, d’où passages à tabac et viols par ses codétenus, d’où haine des chauves souris et désir de vengeance. Mais Batman n’est-il pas « le plus grand détective au monde » ? Comment expliquer alors qu’il lui suffise de trouver quelqu’un sur la route de criminels pour estimer, alors même que le quelqu’un en question n’est pas agressif et n’a pas d’armes, qu’il est l’un d’eux ?
Cette intrigue est d’autant plus regrettable que l’idée que le héros arrête un innocent aurait pu être intéressante. Malheureusement elle est ici très mal exploitée et ne sert ici que d’excuse à ce qui ressemble plus à un snuff movie qu’à autre chose. La prétention de l’ensemble n’a d’égal que le manque de respect et de connaissance du matériel de départ. Tout semble n’être qu’un vaste blague mais l’auteur se prend pourtant très au sérieux. Alors pourquoi consacrer un article aussi long à un métrage de cette qualité ? Pour vous convaincre à tout prix de ne pas gaspiller 28 minutes de votre vie à assister à la vengeance d’un scénariste frustré, qui rêve de voir un héros costumé se faire violer.

mardi 25 mai 2010

Et si Daredevil avait été sourd muet? - une fan fiction dramatique.

C'est suite à l'invitation de DDaDDy DDoDDu du blog http://contesdehellskitchen.blogspot.com
que j'ai rédigé cette petite fan fiction sur tête à cornes.

"Je m’appelle Uatu. Je suis le gardien de cet univers. Notre rôle est d’observer, sans jamais agir. Dans votre monde, le justicier masqué Daredevil a transcendé sa cécité pour devenir un avocat brillant et un héros respecté. Mais que ce serait-il passé si l’homme sans peur avait été sourd et muet ?


Observons Matt Murdock étudiant. Son compagnon de chambre, Franklin «Foggy » Nelson est l’objet des brimades de leurs camarades. N’ayant à sa disposition que le langage des signes pour s’exprimer, Matt ne parvient pas à apporter un réconfort immédiat à Foggy. Les liens presque fraternels des deux hommes ne se créeront jamais, et rapidement, Nelson va persécuter Murdock. En s’attaquant à celui qui passe pour plus faible que lui, Foggy passe du statut de victime à celui de bourreau, trouvant sa place auprès des autres étudiants. Le jeune Matthew ne parvient pas à se concentrer sur ses études, et ses notes dégringolent.


L’arrivée d’une étudiante Grecque appelée Elektra Natchios est un rayon de soleil dans la vie du jeune Murdock. Mais alors qu’il prend son courage à deux mains et se décide à l’aborder, la jeune femme s’amuse de son handicap. En la voyant dans les bras de son ennemi juré, l’ignoble Foggy, Matt, totalement désabusé, décide d’abandonner les études et de suivre les traces de son père sur le ring. Mais lorsqu’il annonce son projet à Jack Murdock, ce dernier, saoul comme un tonneau, lui assène une sévère correction avant de noyer son chagrin dans une quantité encore plus impressionnante d’alcool. Et c’est avec un taux de 8,5 grammes par litre de sang que Jack Murdock chute du toit d’un immeuble en tentant de décrocher la lune.


Fou de douleur, Matt décide de se faire le porte parole de ceux qu’on ne laisse pas parler, la voix de ceux qui souffrent en silence… Utilisant le caleçon de boxe et la serviette d’exercice de son père, il se confectionne un costume. Et puisqu’on le surnomme le muet, son uniforme fera du bruit. Il sera même assourdissant. Le soir venu, il se glisse par la fenêtre de son appartement et saute de toit en toit, à la recherche d’une cause à défendre. C’est alors qu’il aperçoit un couple entouré par quatre délinquants. Sans hésiter, il bondit à leurs côtés, dans un grand tintement grâce aux nombreuses cloches qu’il a accrochées à son costume. Il entreprend alors d’expliquer aux agresseurs que le crime ne paie pas, mais son emploi du langage des signes ne provoque que l’hilarité.

Il jette alors un regard agacé au couple… et reconnaît Foggy et Elektra. Hors de lui, il attrape son ennemi par le col et lui assène une dizaine de coups de poing, jusqu’à ce que son visage ne soit plus qu’une bouillie rougeâtre. Stupéfait par son acte, il n’arrive plus à détacher son regard de sa victime. Ce sont finalement les 4 agresseurs qui l’empoignent et l’amènent devant leur chef, en le louant pour son incroyable violence.
« - Je suis Wilson Fisk, le caïd du crime. Mes hommes pensent que tu pourrais travailler pour moi.
- Je n’ai plus rien à perdre. Répond Matt en langage des signes.
- Un sourd muet ? Intéressant ! Je n’aurai pas trop à me soucier de tes bavardages. Tu vas devenir mon bras droit.
- Mais vous ne pouvez pas faire ça, patron ! Lance un homme en costume noir.
- Tu n’as pas à intervenir Bullseye. Lance le caïd. »

Matt s’engage alors dans la violente croisade du caïd pour maintenir son empire criminel. Une relation père/fils se noue entre les deux hommes lorsque Matt empêche une tentative de meurtre de Bullseye durant laquelle Richard Fisk, le fils naturel du caïd, perd la vie. A la mort de Wilson Fisk, Murdock prend possession de son héritage et décide de se racheter en œuvrant pour la ville et ses habitants les plus défavorisés.


Mais avant qu’il n’ait le temps de mettre son projet à exécution, il est assassiné par le beau-frère de Foggy, Frank Castle, qu’un indicateur anonyme (Bullseye) a informé de son identité.
Si la cécité a fait de Matt Murdock un héros, la surdité en a fait un martyr. Votre Daredevil a beaucoup souffert, mais c’est parce qu’il avait connu le bonheur qu’il a été atteint. Ce Murdock là n’aura jamais eu de réconfort. "

jeudi 20 mai 2010

Les chevaliers du Jésus - Conclusion

Précédemment dans les chevaliers du Jésus: Les chevaliers de bronze ont traversé les maisons du zodiaque pour empêcher Saori de servir de barbecue à Jésus. Ikki a trouvé l'amour auprès de Satan, et l'amitié de nos héros a été mise à rude épreuve par la traîtrise de Judas. A présent, Seya est proche de son dernier combat. Il se prépare à rencontrer Jésus....


Seya pousse la porte pour se retrouver…
Dans un parc d’attractions !!!
Face à lui, Jésus…
« - C’est donc toi, Jay… on va voir ce que t’as dans le ventre !
- Tu ne seras pas déçu, chevalier Pégase ! »

Jésus lève les bras au ciel, et revêt son armure… une grande croix en bois qui va de son cou à sous ses parties sensibles, et la même dans le dos, puis des sandales usées.
L’homme barbu s’avance vers lui, lui assène à la suite un crochet du droit, un du gauche, et un du droit. Seya pare les trois attaques, et enchaîne avec un direct du droit dans l’estomac de son adversaire qui le bloque des 2 mains et contre attaque avec un revers du droit.
Seya, après avoir paré l’attaque, envoie un coup de pied gauche que Jésus évite en se penchant en arrière, puis, continuant son mouvement, Pégase l’envoie au sol d’une balayette arrière. Jésus tombe alors en arrière, prend appui de ses deux bras sur le sol, envoie ses jambes en avant, se relevant d'un flip avant, atterrit derrière Seya, et l’envoie mordre la poussière d’un coup de pied retourné. Il sort ensuite un sabre souple de son armure, imité par son adversaire.
Puis il court vers un toboggan à deux pentes, et glisse sur celle de droite, tandis que Seya descend celle de gauche. Tout en glissant, les deux adversaires tentent de s’atteindre en se donnant des coups de sabre.

Tout à coup, Jésus donne un coup de pied dans la tête à Seya qui dévale la pente encore plus vite, et arrive en bas largement premier.
A peine arrivé, il se retourne vers Jésus, toujours en train de glisser, et lui lance un « météore de Pégase » que l’homme barbu esquive en plongeant sur le côté, s’éloignant du toboggan. Ce dernier effectue une roulade en touchant le sol, saute aussi haut qu’il le peut, et lance son sabre pointe en avant vers le chevalier Pégase.
Ce dernier roule sur le côté, esquivant la lame, puis a juste le temps de plonger en avant et de s’accrocher à l’une des cordes d’une balançoire pour se jeter en avant et éviter la « crucifixion qui tue » envoyée par Jésus.
Puis il lâche la corde continue son vol, et… et s’écrase contre une croix de crucifixion que Jésus vient juste de faire apparaître !
Finalement, il s’écroule inconscient.
Un petit sourire aux lèvres, Jésus s’approche de lui… il lève le bras en arrière, et se prépare à frapper..
Tout à coup, il est frappé en plein visage par une chaîne…

« - Chevalier Andromède, c’est ça ? Je ne pensais pas que tu arriverais jusqu’ici.
- Sache que nous ne te laisserons pas gagner, Jésus ! Tant qu’un seul d’entre nous sera encore en vie, il luttera pour protéger Athéna ! Il luttera jusqu’au bout !
- Mais vous êtes stupides ou quoi ?! Vous ne voyez pas qu’elle se sert de vous ?
- Et alors ?
- Vous êtes maso ?
- Ça te pose un problème ? Pour ces paroles offensantes, tu vas payer ! à toi ma chaîne nébulaire !
- Attends ! » Ordonne Jésus avant de lever la main.
Quelques secondes plus tard, le paysage est complètement changé.
« - Comme tu peux le voir, nous sommes dans une église. Je te donne une chance de te racheter…
- Jamais ! »

Jésus sort un sabre et fait un clin d’œil à Shun. Ce dernier brandit sa chaîne, lui donne une tape, et la transforme en sabre chaîneux. C’est alors que Shyriu arrive, armé lui aussi d’un sabre. Jésus appuie alors sur un bouton caché sur le manche de son sabre ; qui se transforme en un long bâton en métal, dont chacune des extrémités est une petite croix…
Les deux chevaliers se placent stratégiquement… juste en face de lui, et l’attaquent simultanément…
Ce dernier pare habilement tous les coups en faisant tournoyer son bâton. Tout à coup, il envoie un coup de pied retourné dans la tête de Shun. Ce dernier est projeté, puis percute un banc avant de s’écraser sur celui qui se trouvait derrière.
Pendant ce temps, Shyriu attaque sans relâche son adversaire, alternant coups bas et coups hauts. Mais ce dernier les contre juste en réorientant légèrement son bâton.
Tout à coup, il porte un coup sur le haut du crâne de Shyriu, l’attrape par le col, puis le jette à travers un vitrail.
Puis il se tourne vers Shun qui vient de se lever, et jette son bâton vers lui d’un geste puissant et rapide.
Le pauvre chevalier d’Andromède n’a que le temps de se jeter en arrière pour esquiver. A peine a-t-il touché le sol qu’il se remet debout d'un flip avant, puis enchaîne immédiatement en faisant une roue sur la droite pour esquiver le coup de pied sauté de son adversaire. Shun contre attaque avec un coup de pied retourné que son ennemi esquive en se baissant. Lorsqu’il retouche le sol, Jésus lui donne un coup de pied dans l’estomac qui l’envoie mordre la poussière à quelques mètres.
Shun a juste le temps d’accrocher sa chaîne au plafond et de se laisser tirer pour esquiver un autre coup de pied sauté.
Furieux, Jésus s’arrache une longue mèche de cheveux, l’accroche au plafond, et grimpe pour se retrouver au même niveau que Shun.
Puis il tente de lui envoyer un coup de pied que Shun esquive en jetant ses jambes en l’air et en se hissant.
Ce dernier redescend d’un coup, tentant d’assener un coup de pied tranchant à son adversaire. Mais celui-ci se jette en arrière par effet de balançoire puis revient dangereusement vers notre héros de la même manière.
Le courageux Andromède lâche sa chaîne, se laisse tomber quelques instants, la rattrape, puis fait tomber Jésus d’un coup de pied dans le dos.
Une fois à terre, l’homme barbu lance un crucifix sur Shun qui s’écrase au sol.
Puis il se prépare à l’achever…
Mais au moment où il va attaquer, une feuille de vigne en or s’interpose…




« - Quoi ?! l’armure d’or de la feuille de vigne ?! Mais pourquoi défend-elle ce chevalier de bronze ? Je ne comprends pas !
- Moi si ! »
Shun se relève, enfile l’armure, et se met à danser sur la chanson « it’s not unusual » de Tom Jones.
« Tu n’as aucune chance contre moi, Jay ! Tu es un homme mort ! »
Jésus fait un mouvement brusque du bras… Shun est alors projeté contre un mur, et 3 petits oiseaux volent en rond au dessus de sa tête…
Tout à coup, un morceau de mur explose en morceaux, et une silhouette sombre traverse le nuage de fumée créé…

« - Phénix ?! Mais je croyais que tu étais mort…
- C’est vrai, mais tu oublies qu’un phénix renaît toujours de ses cendres ! Tu as osé t’en prendre à mon frère Shun, tu vas payer !
- C’est ce que nous verrons. »

Phénix avance sa jambe droite et la plie légèrement, plie son bras gauche vers son torse, avance son poing droit et pousse un cri…
Jésus se contorsionne sur le côté pour esquiver l’attaque, joint ses deux mains, lève les bras, puis les rabat vers son adversaire…
Un énorme rayon rouge se dirige alors vers Phénix.
Shun, qui vient de se réveiller, se lève, crie « non ! » et court vers son frère.
A chaque pas qu’il fait, il voit le rayon se rapprocher un peu plus de son frère…
Puis il réalise qu’il n’y arrivera pas…
Il prend donc un bon appui sur le sol, et plonge aussi loin qu’il le peut… pour atterrir à trois mètres de son frère…
Le pauvre chevalier Andromède ne peut plus qu’assister à la scène en criant une nouvelle fois « non ! » …
Pendant ce temps, à quelques milliers de kilomètres de là
L’ HOPAMO (L’homme pâte à modeler ovni) est assis en tailleur, en haut d’une falaise de glace… il fait un barbecue de yeti…
Tout à coup, il lève la tête, observe le vide quelques instants, se lève, puis marche…
Revenons à notre aventure
Shun, horrifié, voit le rayon s’approcher de plus en plus de son frère…
Au moment où le rayon va l’atteindre, l’HOPAMO pénètre dans la salle, court vers Ikki, le pousse violemment, prend la forme d’un gant de base-balle géant, attrape le rayon, puis le renvoie vers Jésus qui plonge au sol pour l’esquiver.

« - Qui es-tu ? demande Jésus.
- C’est vrai ça ! » Reprend Ikki.

Sans leur répondre, l’HOPAMO leur tourne le dos, puis repart en marchant…
Jésus se relève, traîne Seya, Shyriu, Ikki et Shun au milieu de la pièce, sort son sabre, le lève au dessus de leurs têtes et murmure des paroles incompréhensibles…
Pendant ce temps, Hyoga se glisse derrière lui, et se prépare à l’attaquer.
Cupidon observe la scène de loin d’un regard froid…
Puis il s’approche d’eux, d’un vol lent mais décidé.
Jésus relève la tête et lui lance : »Toi ? va-t-en ! Va-t-en ! Tu vas t’en aller ?! »
Puis il tente de lui donner un coup de sabre que le petit homme ailé esquive. Jésus reste alors pétrifie…
Alors Cupidon dégaine son arc, sort une flèche de son carquois, bande son arc, vise l’homme barbu… et tire…
Puis il tire sur les cinq chevaliers chacun à leur tour, puis repart.
Seya se relève et crie :



« Peace and love ! Vous venez les gars, on va s’acheter des chemises à fleurs !
- Bonne idée ! Reprend Hyoga.
- Mais… vous oubliez Athéna, les gars ! S’écrie Shyriu. On ne peut pas la laisser là !
- Pourquoi pas ? Demande Shun.
- Ho, et puis après tout, vous avez raison. » Reprend Shyriu.
Les cinq amis se dirigent alors vers la sortie… Jusqu’à ce que Jésus les appelle…
- Attendez ! Vous ne pouvez pas me laisser là !
- On va se gêner ! Répond Seya.
- Mais… pourquoi… sniff… pourquoi personne ne m’aime ? Personne ne veut jouer au poker avec moi !
- C’est peut être parce que tu triches et que tu crucifies tes adversaires quand ils gagnent ?
- Mais.. je… j’ai fait des efforts… sniff ! Puisque c’est comme ça, je vais en finir !
L’homme barbu sèche ses larmes et plonge à travers une fenêtre…
Puis rerentre quelques secondes plus tard par cette même fenêtre…
- Ben alors, Jay… lance Seya, je croyais que tu devais en finir !
- Oui… mais c’était le RDC ! Chevalier Seya, aide moi !
- Comment ça ?
- Envoie moi la flèche de justice du sagittaire dans le cœur !
- D’accord.
Seya enfile l’armure d’or du sagittaire, et pointe son arc vers Jésus.
Au moment où il tire, Athéna plonge devant l’homme barbu et reçoit la flèche à sa place.
- Alors.. tu m’aimais ? Demande Jésus.
- Mais non… c’est ta satané crois qui a lâché !.. argh…
- Elle est morte, reprend Jésus. On va à Macdo ?
- Bonne idée ! Ils ont un nouveau Big Mac !

***


Alors que les cinq chevaliers et leur nouvel ami dégustent leur hamburger assis à une table, ils entendent quelqu’un crier dans un haut parleur.
« Je m’appelle José. Gardez votre bouffe de Yankees ! »
Puis des machines déversent du fumier sur la bâtiment qui est bientôt enseveli.
Ils moururent asphyxiés et n’eurent aucun enfant…


FIN


mardi 18 mai 2010

Les chevaliers du Jésus - épisode 3

Après un bref entracte, voici l'avant dernier épisode des Chevaliers du Jésus!

EPISODE 3

Une plume orange vient se planter dans la joue du diable. Il lève la tête.
« - ça ne peut être que… oui… Phénix !
- Tu as osé t’en prendre à mes frères. Tu nous as séparés avant que nous rentrions pour nous affaiblir l’un après l’autre. Mais moi, tu ne m’auras pas. Ça fait longtemps que j’ai cessé de ressentir des émotions pour quoi que ce soit !
- Ah ! Vraiment ?
- Oui.
- Ben c’est ce qu’on va voir ! »

Pendant que les deux ennemis continuent de discuter, Cupidon se glisse discrètement derrière une colonne, armé d’un arc et de flèches avec des cœurs à la place des pointes.
Il en tire une sur chacun des personnages, puis repart, satisfait.
Les deux puissants guerriers se regardent alors dans les yeux. Leurs regards sont éclatants. Phénix rougit, joint ses deux mains devant son ventre, et baisse la tête, un petit sourire coquin au coin des lèvres.
Le diable claque alors les doigts de la main droite, et un bouquet de roses apparaît. Il claque les doigts de la main gauche, et les lumières de la maison baisse doucement, puis un feu de cheminée s’allume, et les deux amants s’assoient sur un canapé rouge qui vient d’apparaître.
Phénix commence à caresser les cornes du diable, puis les tire en arrière. « Tu sens bon… lui susurre-t-il dans l’oreille avant de la lui mordre.
Le diable lui arrache son armure, et l’allonge sur le canapé. Puis il allonge sa tête sur son ventre, et prend sa main. Les deux hommes se serrent dans les bras l’un de l’autre, puis roulent par terre.
Puis ils s’arrêtent. Phénix est allongé dos au sol. Le diable est assis sur lui.


« - Je t’aime.
- Moi aussi, je t’aime. »
A peine a-t-il lâché ces mots qu’une balle traverse le crâne du diable, et qu’il part s’écraser dans une mare de sang.
Phénix pousse un cri de désespoir, court à la fenêtre, et reconnaît Tokumaru Tatsumi, le chauve qui travaille pour Saori, armé d’un sniper, content de lui.
De rage, Phénix lui envoie une attaque qui lui fait mordre la poussière, puis se jette vers son malheureux amant, désespéré.
Il s’allonge à côté de lui, et se remémore tous les bons moments qu’ils ont passé ensemble en pleurant…

Pendant ce temps...

Alors qu’il entre, Hyoga entend le chant d’une jeune fille qui joue du luth…
Envoûté, il marche lentement, et cherche la source…
Finalement, il tombe nez à nez avec une damoiselle brune à la beauté irréelle, vêtue d’une robe blanche, et entourée d’une aura pure comme le cristal.
La main posée sur le cœur, il s’approche d’elle…

« - Je m’appelle Hyoga, c’était magnifique !
- Je vous remercie, je m’appelle Gabrielle.
- Ce nom ne m’est pas inconnu… Ecoutez… bien que je sois ravi de cette rencontre, et mon envie de la prolonger, vous feriez mieux de sortir.
- Pourquoi donc ?
- Je vais mener un combat très dangereux. Si vous étiez blessée, je m’en voudrais éternellement !
- Je comprends. Je vais donc… oh ! Mon voile ! »

En effet, le voile que la jeune fille tenait s’éloigne, porté par un vent venu d’ailleurs…
Hyoga se lance à sa poursuite, puis, au moment où il l’attrape, il entend « exécution de l’aurore », puis est frappé par un froid glacial, le zéro absolu disons.
Finalement, elle l’enferme dans un cercueil de glace, puis disparaît dans un éclat de lumière…
Le cercueil est posé en plein milieu de la maison, scintillant de mille feux.. ; Pauvre Hyoga, prisonnier des glaces !
Tout à coup, on entend un cri, une boule de feu transperce le toit de la maison et vient s’écraser sur la glace, provoquant une explosion de fumée…
Quand la fumée se dissipe, Hyoga et Shyriu se lèvent, et s’époussettent.

« - Shyriu ?! Mais… tu es vivant ?! Ce n’est pas un rêve ?!
- Comme tu peux le voir, je suis bel et bien en vie.
- Mais… comment as tu fait pour être avec nous dans la 7ème maison du sanctuaire, retourner dans l’espace en ultime dragon, et revenir t’écraser ici ?
- C’est un secret.
- Comment est-ce possible ?
- Je me suis rendu compte qu’en appuyant sur le bouton « off » de mon cosmos, je pouvais l’éteindre et dévier ma trajectoire, et me voilà ! Mais qui t’a enfermé dans ce cercueil de glace ?
- … je me demande comment je ne l’ai pas reconnue plus tôt ! C’est Gabrielle ! C’était une autre élève de mon maître ! Nous avons étudié ensemble ! Voilà pourquoi elle connaissait l’exécution de l’aurore. ! »
- Exécution de l'Aurore! »

Quelques instants plus tard

Seya vient d’entrer. Il entend le chant d’une jeune fille qui joue du luth…
Il s’avance, et tombe nez à nez avec une damoiselle brune à la beauté irréelle, vêtue d’une robe blanche, et entourée d’une aura pure comme le cristal.
« - Chevalier…
- Laisse moi passer !
- Mais ? qu’est-ce que tu veux dire ?
- Ton numéro de charme ne marchera pas avec moi. J’ai compris ta ruse !
- Comment ?
- Il n’y a qu’une femme dans mon cœur ! et c’est… ma sœur… quoi que… j’aime bien Athéna aussi… et Cécilia Cheung a un sacré regard… En tout cas, tu n’en fais pas partie !
- …
- Par le météore de Pégase ! »
La jeune est écrasée par les débris de pilier…
Seya s’éloigne, victorieux.
Quelques instants plus tard
Seya entre dans la 11ème maison du sanctuaire…
Avant qu’il n’ait eu le temps d’esquisser le moindre geste, un vieillard barbu pointe son doigt vers lui et crie « le vol de la baleine ».

Aussitôt, une baleine surgie d’on ne sait où, engloutit Seya, puis le recrache par le trou qu’elle a sur le haut de son crâne. Le pauvre garçon part s’écraser contre le plafond, puis repart s’écraser par terre, inconscient.

« - Chevalier Pégase, je suis Jonas, chevalier du voyage sous-marin… et je vais abréger tes souffrances… Par le vol…
- Attends ! »

Jonas, apeuré, tente de distinguer son interlocuteur, mais ne voit que des ombres. Jusqu’à ce que…
Phénix s’avance en portant le chevalier d’Andromède dans ses bras.

« - Phénix ?! Mais je croyais que tu étais mort !
- C’est vrai, mais un phénix renaît toujours de ses cendres ! Maintenant, tu vas payer pour tes crimes ! Les ailes du phénix !
- Le vol de la baleine ! »

Un phénix gigantesque apparaît derrière Ikki, tandis qu’en énorme baleine apparaît derrière Jonas.
Les deux animaux fondent l’un sur l’autre… puis disparaissent dans un éclat de lumière.

« - … ça n’a pas marché ! s’exclame Ikki.
- Nos deux attaques se sont annulées ! Je vais devoir… »
Avant que Jonas n’ait eu le temps de finir sa phrase, le diable, un énorme trou dans la tête, plonge devant Ikki et crie, menaçant : « Jonas !!! Je ne te laisserai pas tuer mon amour ! Tu vas devoir te battre contre moi maintenant ! »
Tout à coup, une partie du toit explose, et Gabrielle arrive par le trou ainsi formé.
« - Tu es ici, diable. J’ai joué la comédie depuis le début. Il est temps que tu saches… Jésus m’a payé pour te tuer.
- Non ! Crie Ikki, s’interposant. Je viens de trouver l’amour de ma vie. Il est hors de question que tu me l’enlèves comme ça ! Seya… emmène Shun et dirigez vous vers la 12ème maison !
- Mais Ikki…
- Ne discute pas. Nous n’avons plus le temps. Tu dois faire vite !
- D’accord. »

Seya et Shun ont quitté la maison. Immédiatement, Ikki lève les bras au ciel et crie « l’explosion du phénix ! » Quelques instants plus tard, il ne reste que des débris de la maison…
Plus haut, devant la 12ème maison du sanctuaire
Les quatre compères se retrouvent dans la joie et la bonne humeur, et commencent à conter leurs exploits. Tout à coup, Shyriu regarde sa montre et se rend compte qu’il ne leur reste plus beaucoup de temps. Ils se précipitent donc à l’intérieur pour tomber nez à nez avec un homme tellement maigre qu’on peut voir ses os, mal rasé, et vêtu de haillons.


« - Qui es-tu ? lance Shyriu.
- Je… je m’appelle Judas… Je sais pas pourquoi je suis là. On m’a dit d’attendre… et je sais pas ce que je dois faire.
- Alors… tu n’es pas le chevalier chargé de défendre cette maison ?
- Ch…chevalier ? Moi ? V… vous trouvez vraiment que j’ai l’air d’un chevalier ?
- C’est vrai qu’il a plus l’air d’un clochard que d’un chevalier. Chuchote Shyriu. Mais… qu’est-ce qui se passe ? Il fait tout noir ! »
Quand la lumière se rallume, Hyoga gît par terre inconscient. Seya se jette à genoux pour s’informer de son état de santé.

« - C’est pas moi. Proteste doucement Judas.
- Je me demande qui ça peut être. Reprend Seya.
- J’ai une petite idée là-dessus. » Répond Shyriu.
Les 3 amis se placent en cercle, et se lancent des regards noirs…
Quelques instants plus tard
Shun est assis sur une petite chaise, menottes au poignet. Face à lui, séparés de lui par une table, se tiennent Shyriu et Seya. Judas est assis dans un coin.
« - Shun… que faisais-tu aux environs de 17H03 aujourd’hui ? Interroge Seya.
- Je cherchais à savoir qui était ce Judas.
- Peux tu le prouver ? Demande Shyriu.
- Bien sûr.
- C’est faux ! Crie Shyriu en claquant son poing sur le bureau.
- Pourquoi t’en es-tu pris à notre camarade Hyoga ? Reprend Seya.
- Mes amis… croyez moi… ce n’est pas moi !
- Tu mens ! S’écrie Shyriu avant de lui envoyer un crochet du droit en pleine mâchoire. Reprenons du début. Tu prétends que tu n’as jamais eu l’intention de t’en prendre à Hyoga ?
- C’est vrai.
- Pourtant, tout le monde sait que vous vous détestiez !
- C’est faux ! Je lui ai sauvé plusieurs fois la vie, en risquant la mienne au passage !
- C’était peut être pour endormir les soupçons !
- Allons… je n’aurais jamais fait ça dans un moment pareil !
- Bien… tu avoues donc que dans un autre moment, tu l’aurais peut être fait, c’est bien ça ?
- Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire…
- Tu perds ta confiance… Commencerais-tu à avoir des remords ? Parle ! Il est encore temps de te racheter !
- Mais puisque je vous dis que je n’ai rien fait !
- Tu mens ! »

Shyriu se jette sur lui et lui assène une série de crochets avant de l’envoyer au sol d’un coup de pied facial.
Seya et Shyriu décident alors d’unir leurs efforts, et courent vers le suspect, menaçants.
Alors qu’ils vont s’emparer de lui, Shun se relève d'un flip avant, sans les mains.
Shyriu donne alors un coup de pied dans la table qui se lève à la verticale.
Tandis que Seya tente de lui donner un coup de pied, Shun saute, esquivant l’attaque, prend appui du pied droit sur l’épaule gauche de Seya et d’un salto arrière se retrouve debout sur le haut de la table.
Seya court, joint ses mains, Shyriu prend appui de son pied gauche sur ses mains, saute, arrive à la hauteur de Shun, et, sans retoucher le sol, lui garnit le visage de trois coups de pieds consécutifs.

Shun va alors s’écraser la tête contre le mur… Mais juste avant d’arriver, il fait demi tour sur lui même, prend appui du pied droit sur ce même mur, puis saute, pour apercevoir un objet se diriger dangereusement vers lui. Il a juste le temps de ramener sa jambe droite en avant et d’éclater le projectile d’un coup de pied, puis il se pose à terre.
A ce moment-là, il pare de ses deux mains encore jointes par les menottes, un crochet de Shyriu qui l’attaque sur la droite, puis de lever la jambe gauche et de la plier pour parer un coup de pied de Seya, puis il donne un coup de coude droit au bras de Shyriu qui se dirigeait vers son visage en ramenant ses deux bras vers l’intérieur de son ventre, puis enchaîne immédiatement en envoyant ses poings joints dans le visage de Shyriu, puis tente d’assommer Seya d’un coup de pied retourné droit. Mais Pégase lui attrape habilement le pied. Alors, Shun lui envoie un coup de pied gauche dans l’estomac, le faisant lâcher, puis s’éloigne d’un salto avant, évitant une balayette de Shyriu, reprend appui sur le sol, envoie sa jambe droite en l’air, pivote sur le côté, puis envoie sa jambe gauche en mouvement de balancier, qui s’écrase contre le torse de Shyriu qui mange la poussière Il envoie ensuite Seya au sol d’un splendide coup de pied retourné sauté, saisit un sabre, brise ses menottes, et se met en position de combat. Shyriu s’empare à son tour d’un sabre, puis fait signe à Seya d’attendre.


Puis il court vers Shun et l’attaque sur tous les fronts sans relâche.
Tout à coup, Shun court vers le mur, y prend appui, et plonge vers Shyriu, sabre en avant.
Ce dernier se décale sur le côté, se retourne en donnant un coup de sabre que Shun pare sans se retourner, en plaçant son arme le long de son dos. Et en la relevant, il dévie la lame de Shyriu, et tente de lui assener un coup de pied retourné sauté que celui-ci esquive en se baissant.
Les deux adversaires sont de nouveau l’un en face de l’autre.
« Il ne peut en rester qu’un ! » Murmure Judas dans son coin.
Shun décide d’attaquer en premier, et se lance vers son adversaire, qui recule, assailli par toutes ces attaques. Soudain, Shyriu pousse un cri, donne un violent coup de sabre, forçant Shun à baisser le sien, et se prépare à attaquer…
Tout à coup, la lumière s’éteint, et quand elle se rallume…
Shyriu gît par terre, et Judas est écrasé contre un pilier non loin de Seya, qui se demande qui était le coupable finalement.
Explication : Judas a assommé Shyriu, et courait vers Seya pour l’assommer à son tour. Mais il glissa sur une pierre, et alla s’écraser contre un pilier.
Tout en haut du sanctuaire…
Seya pousse la porte pour se retrouver…

A suivre

dimanche 16 mai 2010

Iron Man 2

Afin d'entretenir le suspense de la fan fiction "les chevaliers du Jésus", voilà un entracte: la critique du film "Iron Man 2" de John Favreau.
Lorsque le tournage du premier « Iron Man » a été annoncé, tout le monde a ri. John Favreau, cet acteur à l’allure de nigaud, qui a réalisé les films pour enfants « Elf » et « Zathura », aux commandes d’un blockbuster, de l’adaptation des aventures d’un super héros ? Et Robert Downey Jr, cet acteur qui a raté sa chance de devenir une super star dans le rôle titre ? Avant même les projections de presse, certains sites spécialisés sont allés jusqu’à publier de fausses critiques pour se moquer d’un projet destiné à l’échec.

Il faut dire que le personnage en lui-même, célèbre aux Etats-Unis, mais loin d’avoir un statut aussi important que l’homme araignée, n’est pas la mascotte des studios. Et si les fans de Marvel le connaissent un peu partout dans le monde, les autres ignorent presque tout du personnage, alors que Spider-man est connu de tous.

C’est certainement cette non attente qui a permis à « Iron Man » premier du nom de constituer une telle surprise, tant du point de vue financier que du point de vue qualitatif. Rythmé, énergique, drôle, le film laissait une excellente impression, et même si on regrettait de n’avoir que trop peu admiré le héros en action, l’hypothèse de le retrouver dans une suite digne de ce nom était plus qu’alléchante.

Si le réalisateur et son acteur principal sont à nouveau de la partie, on remarque dès les premières images des changements non négligeables. Ramin Djawadi, qui avait composé l’excellente bande originale du premier opus cède sa place à John Debney dont le palmarès ne laisse aucun doute : ses mélodies sont passe partout et sans génie. Et les premières notes ne viennent pas contredire cette sensation avec une sous bande originale de « Spider-Man ». Le poste de scénariste a également été bradé à Justin Théroux, dont le seul fait d’armes en termes d’écriture est l’histoire de « Tonnerre sous les Tropiques » de Ben Stiller. Enfin, on constate que Terrence Howard a laissé le rôle de James Rhodes à Don Cheadle (contrairement à ce qu’annonçait le site MSN, pour qui le personnage apparaissait pour la première fois dans ce second épisode…).


Ce n’est bien sûr pas la raison de ces changements qui nous intéresse, mais leurs conséquences sur le film. Du point de vue de la bande originale, on y perd énormément, avec des mélodies d’ascenseur, qui ne marqueront jamais et peinent à instiller l’esprit Rock’n’roll qui donnait son identité au premier film. Deux chansons d’Ac/Dc qui ouvriront et fermeront l’œuvre tentent bien de pallier ce manque, mais ce n’est pas suffisant pour effacer la déception. Et malheureusement, la musique est à l’image du reste : décevante et faite à la va vite.

L’annonce du tournage d’un deuxième épisode si peu de temps après le film d’origine était effrayante. Le tournage éclair n’avait quant à lui rien de rassurant. Et il semble que ces craintes étaient justifiées. « Iron Man 2 » n’est pas dénué de qualités, mais ses défauts et son mercantisme violent sont plus marquants. Alors que le premier épisode suivait presque exclusivement les tribulations de Tony Stark, cet opus multiplie les personnages secondaires. Certains films de super héros ont prouvé que ce parti pris pouvait donner une richesse à la narration des plus appréciables. Mais les innombrables sous intrigues de « Iron Man 2 » le rapprochent davantage de « Spider-Man 3 » et de ses personnages sous développés.


Il suffit de calculer le temps de présence des personnages principaux : Mickey Rourke n’a pas droit à plus de 15 minutes de film, ce qui fait de lui l’un des acteurs les plus présentes à l’écran. Don Cheadle, qui n’a quant à lui droit qu’à 12 minutes, en passe 7 caché derrière une armure. Scarlet Johansson fait de la figuration, à tel point que le réalisateur John Favreau s’octroie un temps de présence à l’écran plus important que le sien. Le scénario est d’ailleurs particulièrement inconsistant. Theroux ne sait pas quoi faire de ses personnages, mais il ne sait surtout pas comment lier ses différentes intrigues, et il n’a pas la moindre idée du fil rouge à donner pour créer une histoire cohérente et consistante.

Ainsi, une fois la première heure passée, les enjeux ne sont toujours pas clairement définis. La contamination du sang de Stark, qui ne devrait être qu’un élément de l’histoire, finit par être illustrée pendant un tiers entier du métrage, sans pour autant faire avancer l’intrigue. Le cheminement « psychologique » du personnage est construit sur une montagne de clichés à donner le vertige. Alors que le premier épisode assumait pleinement son statut de pop-corn movie, « Iron Man 2 » joue la carte du film profond, en nous assenant des scènes d’émotion aussi prévisibles que dignes du pire soap opéra que la télévision puisse offrir. Il n’y a qu’à assister, les larmes aux yeux (face à tant de médiocrité) au message déchirant (de ridicule) d’Howard Stark à son fils. Avant ce passage, je priais intérieurement pour ne pas entendre les paroles qui suivirent, mais il semble qu’on ne m’ait pas exaucé.


Cette sur dramatisation est non seulement futile, mais elle dessert le propos très léger du film. Les dialogues ne volent jamais très haut, mais c’est un détail qu’on peut accepter dans les passages comiques (très réussis) de l’œuvre. C’est beaucoup plus difficile d’être tolérant quand on est censé être ému. Mais le plus gros défaut reste le rythme : était-il nécessaire d’infliger 1h55 au spectateur avec si peu à raconter ? D’autant plus que contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’action n’est pas plus présente que dans le premier film, avec seulement trois morceaux de bravoure. Les longueurs s’enchaînent, les bla blas insipides aussi, et l’ennui n’est jamais loin.

Avec autant de défauts, on peut estimer que « Iron Man 2 » est un film raté… oui mais non. Non parce qu’on a envie de l’aimer ce film. C’est vrai, le 1 était une excellente surprise après tout… Et puis il y a quand même quelques qualités, même si elles sont mal exploitées. Le casting, même s’il est gâché, est excellent. Downey s’est totalement approprié le personnage et le joue avec une décontraction admirable. Cheadle est toujours sympathique à voir, et correspond davantage, physiquement à Rodhes, même si on ne lui laisse jamais l’opportunité de s’exprimer. Paltrow et Johansson jouent les pots de fleur avec beaucoup de conviction. Sam Rockwell quant à lui… mais que fait-il dans le paragraphe des qualités ? Bonne question.
Mais c’est surtout Mickey Rourke qui aurait pu constituer l’attraction du film. Sa formidable présence fait de lui un adversaire des plus charismatiques. Sans jamais surjouer, il impose le respect et la peur. Mais sa menace n’est jamais tangible, puisqu’il ne tient jamais debout plus de 1 minute…

A ce titre, les scènes d’action sont une déception de plus. Peu nombreuses, elles sont très courtes, et leur dramatisation est ratée. Rien ne semble pouvoir être une menace pour le héros, et jamais on ne frémit. C’est regrettable, car leur mise en scène est exemplaire. L’action est toujours lisible, et quelques passages sont franchement spectaculaires. Mais à peine les affrontements commencent-ils qu’ils sont déjà terminés ! Quelle frustration ! Favreau exprime en tout cas sa maîtrise du cadre dans ces scènes, alors qu’il filme le reste avec autant d’énergie qu’un réalisateur de téléfilm pour les après midis de pluie sur m6.


Alors bien sûr, il y a le plaisir de retrouver les personnages qu’on aime, un casting excellent et les clins d’œil aux lecteurs, avec les allusions à Captain America, aux vengeurs, à Thor, l’apparition de Nick Fury…. Mais ces quelques plaisirs (faciles, avouons-le) sont noyés par un scénario bâclé et sans enjeux, une musique de karaoké et un rythme soporifique. Après un premier épisode de haute volée et un « Kick Ass » virevoltant, Marvel livre un « Iron Man 2 » décevant.

vendredi 14 mai 2010

Les chevaliers du Jésus - Episode 2

Le début de ce deuxième épisode est mouvementé. Ma plume a engendré le combat de Shun, ainsi que le dernier paragraphe qui concerne la 8ème maison. Le reste de cette partie a été rédigée par mon camarade d'écriture de l'époque (tout comme le passage du chevalier de l'amour dans le précédent épisode d'ailleurs).

EPISODE 2 : LE NOUVEAU TESTAMENT


Shun est à genoux…
Tout à coup, une pomme percute son front, et il tombe en arrière. En se relevant, il tombe nez à nez avec un homme et une femme en imper.
L’homme s’approche alors de lui, et ouvre son imper pour révéler la vérité : il n’est vêtu que d’une feuille de vigne bien placée.
« - Qu… qui êtes vous ? lance Shun apeuré.
- Nous sommes…
Tout en parlant, le couple exécute des pas de claquettes…
- nous sommes le yin et le yang… le soleil et la lune… Chirac et Jospin… nous sommes Adam et Eve, le couple sacré qui va assurer ta défaite !
- Pourquoi êtes vous deux ?
- Parce qu’il faut être 2 pour certaines choses, pauvre demeuré !
- Mais, vous ne pouvez pas être chevaliers du même…
- Et si ! Nous sommes chevaliers de la feuille de vigne.
- Et moi je suis chevalier d’Andromède !
- Mais c’est une armure de fille ! Je me disais bien qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond avec toi ! Tu es une fille déguisée en garçon, comme Lady Oscar !
- Mais pas du tout !
- Alors tu es transsexuel !
- C’est faux !
- Tu veux goûter une pomme ?
- Non, parce qu’il n’y a pas de prince charmant…euh… de princesse charmante dans la région !
- Mais elle n’est pas soporifique !
- Pourquoi je vous croirais ?!
- Attends, tu vas voir… par la pomme sacrée !!!! Yah ! »
Les 2 amants, toujours collés l’un à l’autre lèvent le bras droit et le dressent en direction de Shun.



Alors, une tornade de pommes s’abat sur lui, et il part s’écraser contre un pilier.
Il est à présent enseveli sous les pommes.
Il a la tête qui tourne. Il parvient néanmoins à rassembler le peu de force qui lui reste et se relève. Alors, il foudroie du regard SES ennemis, qui s’esclaffent.
Ces moqueries sont comme des flèches acérées qui lui transpercent le cœur, et le pauvre chevalier d’Andromède éclate en sanglots.
« - Ho ! Regarde Eve, il pleure !
- Mes amis comptent sur moi, réplique Shun après avoir reprit ses esprits. Vous allez mourir car je dois rejoindre la princesse Athéna pour la sauver !
- C’est en enfer que tu la rejoindras ! s’écrie Eve. Par l’attaque des pommes d’or ! »
Shun est soudain projeter à terre, mais il parvient in extremis à lancer une attaque avec sa chaîne nébulaire.
En se relevant, il s’aperçoit qu’Eve est debout et indemne : son attaque ne l’a même pas effleurée.
« - Ce… ce n’est pas possible ! bredouille Shun. Ce n’est pas possible !
- La réalité est dure, chevalier ! lance Adam avec un petit rire sarcastique. Nous sommes invincibles ma femme et moi ! Car vois-tu, seule une femme peut blesser Eve, et seul un homme peut me blesser, et ce seulement s’ils nous attaquent en même temps, ce qui est impossible !
- Je vous vaincrai ! Répond Shun en se relevant.
- C’est ce que l’on va voir ! Répond Eve très calmement.
- Par le tonnerre de l’arbre de la connaissance ! » Crie les deux amants en écho.
De la paume de leurs mains, jaillit un arbre gigantesque qui vient s’abattre sur Shun et qui détruit un pilier.
Shun est blessé et pour la première… non, pour la dix septième fois, il croit qu’il va perdre. Mais soudain, une petite voix jaillit du fond de son cœur : c’est Athéna…
« - Souviens-toi de la légende d’Andromède.
- Mais oui, bien sûr ! » S’écrie Shun revigoré.
Adam et Eve sont stupéfaits de l’endurance de leur adversaire.
« Je vais vous montrer ma vraie force… ma vraie nature ! » Leur lance Shun.
Soudain, un halo de lumière l’enveloppe, et le couple sacré remarque avec stupeur que le chevalier est un androgyne.


« Dans la mythologie, Andromède était une femme, et comme je suis un homme, le véritable pouvoir d’Andromède s’est endormi en moi. Maintenant, c’est l’heure du réveil ! Je suis l’androgyne parfait ! Périssez donc ! Par les pucerons d’Andromède ! »
Des milliers de pucerons sortent alors de la main d’Andromède et se posent sur l’armure de la feuille de vigne des amants. En 10 secondes, les voilà sans armure et Shun :
« Par la tempête Androgynaire ! »
Le couple céleste ne pouvant résister à l’attaque, s’écroule.
Notre valeureux héros toise avec mépris les 2 corps, puis se rend à la prochaine maison.
Pendant ce temps…
Hyoga pénètre dans la 6ème maison du sanctuaire. Elle est gardée par le plus puissant de tous les chevaliers : le chevalier de l’arche de Noé.
En entrant dans cette maison, le chevalier du cygne a conscience de la gravité de la situation, mais il ne sait pas encore que ce sera le combat le plus dur de sa vie !
Alors qu’il vient à peine de franchir le seuil, notre valeureux héros est frappé par un phénomène étrange : tout le sol de la maison est couvert d’eau.
Il s’avance, puis entend au loin le cri d’une mouette, ce qui le surprend au plus haut point, car il sait que ce n’est pas la saison des mouettes (du moins c’est ce qu’il croit !)
Alors qu’il continue sa formidable marche vers le fond de la maison, il aperçoit un blizzard… En s’avançant un peu plus, il se rend compte que le chevalier de l’arche de Noé l’attend, une pagaie à la main, près à attaquer.
« Chevalier, je ne tiens pas à ce combat, mais je dois à tout prix sauver Athéna alors laisse moi passer, sinon un de nous deux mourra !
- Oui, tu as raison, reprend Noé, mais c’est toi qui va mourir. »
En un éclair, le petit vieux lève sa pagaie et frappe Hyoga en criant « par la pagaie de Noé !!! »
Un rayon de lumière s’abat alors sur Hyoga qui est projeté contre un pilier.
Un peu sonné, notre héros reprend rapidement ses esprits avant de lancer une contre attaque : « par la poussière de diamants !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »
Noé, qui n’était pas né de la dernière pluie, brandit alors sa pagaie et la fait tournoyer, parant habilement toute la poussière. Puis il sort un aspirateur de sa barbe, et nettoie la poussière par terre, avant de s’exclamer en regardant sa rame :
« Elle est gelée ! » Noé se met à rechigner tout seul dans son coin, furieux que sa pagaie fétiche qu’il avait payée 5€ au marché aux puces soit gelée.
« Elle ne t’avait rien fait ! Reprend le vieillard. Et pour la venger, je vais te lancer toutes mes attaques les plus puissantes ! »
C’est ainsi qu’il sort de son armure un éléphant de 15 tonnes qu’il jette sur son adversaire. Hyoga, médusé, voit l’éléphant foncer droit sur lui, et lance l’attaque de la poussière de diamants qui gèle instantanément l’éléphant.
Noé, stupéfait, s’écrie, les larmes aux yeux : « Tu as gelé mon Dumbo ! Méchant ! »
Pris d’une colère effroyable, il lance tous les animaux qu’il possède, c’est à dire tous les espèces d’animaux vivants sur terre, possibles et imaginables !!!!
Mais Hyoga en homme expérimenté, sait comment s’y prendre avec eux, et c’est ainsi qu’il les transforme tous en glace.
Après sa victoire écrasante, il déclare en souriant : « j’aurais préféré des esquimaux au chocolat, mais je n’avais que de la vanille ! »
« Tu es vraiment méchant ! déclare Noé. Et pour la peine, tu vas subir ma plus terrible attaque : le chant des sirènes ! »
Il dessine alors une sirène dans les airs, à l’aide de ses seuls bras. Celle-ci prend immédiatement vie et tourne la tête vers Hyoga avant d’ouvrir les yeux.
Ce dernier est surpris de voir qu’ils sont blancs comme neige. De sa bouche sort un son si pur qu’il ferait même pleurer les dieux. Yoga ne sait plus quoi faire. Sa volonté l’abandonne, il est prêt à laisser mourir athéna.
C’est alors que Kiki, le petit elfe protégé de Maître Mu franchit la porte, armé de l’équipement du parfait karaoké man.
« - Merci Kiki ! dit poliment Hyoga.
- De rien, c’est le maître qui m’a demandé d’apporter ça. Bon, j’y vais, j’ai pas envie de me prendre des coups. »
Puis il repart, aussi vite qu’il est venu.
Cependant, le chant de la sirène est de plus en plus mélodieux, voir même magnifique. Hyoga est sur le point de craquer.
Il comprend alors qu’il n’a plus le choix, il allume le téléviseur, s’empare du micro, et sélectionne le titre 147 : le générique de Nicky Larson.


« Aucun danger ne l’impressionne, et comme un éclair il tourbillonne… »
La sirène et Noé sont consternés, car jamais ils n’ont entendu quelqu’un chanter aussi faux. Mais la voix cassée, grasse et laide de Hyoga fait son effet, et tue la sirène sur le coup.
Noé est abattu, sa muse vient de mourir ! Mais, furieux, il est décidé à ne pas en rester là, et décide d’utiliser la technique interdite par Jésus, le vadépro ! Il se concentre un max, et une péniche française tombe sur Hyoga.
Noé, satisfait, s’avance vers les décombres, et dessine un cercle avec ses bras. Une porte inter-dimensionnelle apparaît alors, et aspire Hyoga, toujours inconscient.
En se réveillant, Hyoga croit rêver : il se trouve sur le bateau sur lequel sa mère est morte lorsqu’il était enfant. En s’avançant sur le pont, il voit sa mère et… lui enfant !
Sachant que le bateau va bientôt rencontrer malencontreusement un iceberg qui passait par là par hasard, et par la suite couler, il décide d’intervenir pour éviter que le drame ne se reproduise. Alors qu’il court vers sa mère pour la protéger, une petite voix l’arrête : « Il ne faut pas que tu la sauves. C’était son destin de mourir ici. Si tu changes ça, tu vas créer un paradoxe temporel, et tu ne deviendras pas chevalier plus tard ! »
Hyoga tombe à genoux, désespéré et se met à pleurer.
« Il ne faut pas pleurer Monsieur ! Moi, quand je suis triste, je regarde le ciel, et je me rappelle de ce que m’a dit ma maman une fois : « il ne faut pas pleurer car il existe toujours une personne plus triste que toi. »
« Je te remercie » Lance Hyoga à Hyoga petit.
Il s’éloigne ensuite à l’arrière du bateau, et y rencontre Noé, surgit d’on ne sait où.
« - Je ne pensais pas que tu résisterais à la tentation de sauver ta mère. Je suis maintenant obligé de te tuer.
- Je t’en empêcherai, répliqua Hyoga. Tu n’avais pas le droit de me faire revivre ça. Mais tu m’as malgré toi rappelé tout ce que j’avais perdu et pourquoi je suis devenu chevalier. Tu vas mourir à présent. »


Le combat commence alors. Il est d’une intensité extrême.
Hyoga, décidé à en finir une bonne fois pour toutes fait appel à son attaque suprême : le tonnerre de l’aube.
La violence de cette attaque est telle que Noé est projeté dans l’eau, juste à côté du bateau.
Mais le froid de l’attaque est tel que l’eau gèle et se transforme en iceberg que le bateau percute avant de couler.
Noé mort, Hyoga regagne la maison du sanctuaire. Mais sa victoire a un goût amer. Lentement, il se dirige vers la sortie et commence à pleurer. Puis il regarde le ciel, et se met à courir… il ne pleure plus…
***
Les voici maintenant devant la 7ème maison du sanctuaire.
« Nous y voici ! dit Seya, essoufflé.
- Personne n’a jamais vu ou même aperçu le chevalier qui garde cette maison mais les légendes racontent qu’il est le plus fort de tous, et qu’il pourrait s’il le désire, détruire la terre. Reprend Hyoga.
- Certains affirment l’avoir vu terrasser Chronos ! Dit Shyriu.
- Moi, je l’ai déjà vu ! Dit avec fierté Seya. C’était il y a 2 ans, lorsque je m’entraînais avec Marine.
< « -Seya ! Arrête de pleurer ! Se comporter ainsi est indigne d’un futur chevalier. S’écrie Marine. - Ce n’est pas de ma faute ! J’en peux plus, et je suis crevé ! - Ce n’est pas avec cette attitude que tu deviendras chevalier. Recommence l’exercice encore un bon millier de fois. » Soudain, surgissant de nulle part, vingt chevaliers noirs entourèrent Seya et Marine. L’un d’eux prit la parole. « - Au nom de Jésus, nous allons vous tuer. - Mais pourquoi ? demande Seya. - Euh… Préparez vous à mourir ! » Au moment où tous allaient attaquer, une vive lumière jaunâtre apparut et de ce halo jaillit l’armure du citron d’or. De l’armure sacrée, vingt rayons étincelants vinrent se planter dans le cœur de chacun des ennemis.>
- Voilà, je vous ai raconté toute l’histoire.
- Il s’est débarrassé de vingt chevaliers en un seul coup ? il est si fort que ça ?! S’exclame Shun, surpris.
- Oui, et même plus, car c’est seulement son armure qui nous a défendus. Reprend Seya.
- Enfin, il faut qu’on se dépêche, car la princesse est en danger. »
Les quatre vaillants chevaliers pénètrent alors dans la maison du chevalier du citron, ne sachant pas ce qui les y attend.
Marchant avec prudence, ils s’avancent dans la maison. Soudain, ils entendent des cris qui les foudroient sur place. Seya s’avance jusqu’à la source des cris, mais n’y voit rien, il n’y a personne. La troupe continue alors sa route jusqu’à la sortie, mais en y arrivant, ils sont surpris de n’y avoir rencontré aucune difficulté.
« - Je pense que c’est un piège. Avoue Shyriu.
- Je pense que tu as raison, ça cache quelque chose. Reprend Hyoga. Je pense que notre ennemi se cache dans la maison, attendant que l’on abaisse notre garde pour nous attaquer.
- Oui, tu as raison, mon 7ème sens ressent une force gigantesque dans cette maison. Je propose qu’on y retourne, et qu’on élimine tout danger ! Dit Shyriu.
- Oui, d’accord, allons-y et bouffons du citron. » Reprend Seya.
Les vaillants chevaliers ignorent alors qu’en repénétrant dans cette maison ils risquent de nouveau leur vie, car leur adversaire n’est pas comme ceux qu’ils ont affronter jusque-là. Celui-ci est immortel et l’égal des dieux, car omniprésent.


Après avoir retraversé la maison :
« - Il ne s’est pas encore présenté ! Dit Seya.
- Je ne pensais pas que notre ennemi était aussi lâche ! Dit avec colère Hyoga.
- Séparons nous et fouillons chaque recoin de la maison, et si quelqu’un l’aperçoit, il n’aura qu’à appeler le reste du groupe en brûlant son cosmos. Poursuit Shyriu.
- D’accord, séparons nous ! Reprend Shun. »
Pendant plus de vingt minutes, les chevaliers cherchent dans la maison, sans rien trouver. Finalement, ils se retrouvent tous au centre de la maison.
« - Personne, dit Seya, mais je sens la présence de quelqu’un qui a un immense pouvoir.
- Oui, je le sens aussi, reprend Hyoga. »
- Soudain, à travers les cieux, l’espace et le temps, la voix du maître des 5 pics résonna dans la tête de Shyriu.
« Souviens toi, fils ! Lorsque tu étais petit, tu avais recueilli une taupe à la maison.
- Je vous remercie grand maître. Reprend Shyriu. Vous nous avez sauvés.
- Qu’est-ce qu’il a dit ? demande Shun.
- Nous allons creuser un trou partant d’ici qui ira jusque dehors. Comme cela le chevalier du citron ne nous verra pas sortir, et de ce fait, il ne pourra pas nous attaquer.
- Excellente idée ! Réplique Seya. Je commence à creuser ! Par le météore de Pégase ! »
En 40 minutes, les chevaliers parvinrent à sortir de la maison en se frayant un passage sous le sol grâce aux météores de Pégase.
Ils se retrouvèrent ainsi sur les marches menant à la prochaine maison. Et déjà, Seya comprit que quelque chose ne tournait pas rond... Après tout, ils avaient vu leur ami le chevalier du dragon mourir... mais il n'avait pas le temps de penser à ça maintenant.
***
Finalement, Seya pénètre seul dans la 8ème maison du sanctuaire…
Face à lui, un homme en costume cravate avec une dent en or et une mallette… la peau rouge écarlate, 2 grosses cornes lui sortant du haut du crâne, et une queue noire.
« - Chevalier, je n’ai pas de temps à perdre, laisse moi passer !
- Je ne suis pas un chevalier. Je suis… je suis le diable ! HAHAHAHA !!!!
- Ecoute, je ne veux pas te faire de mal.
- Moi, mon seul but est de te faire souffrir. C’est ça mon business !! Je vais fouiller les moindres recoins de ton âme et te torturer avec une petite cuillère !
- Au lieu de parler, évite mon attaque ! Par le météore de Pégase ! »
Alors le météore s’abat sur le diable qui disparaît en fumée.
Seya, fier de sa victoire, s’élance en dehors de la maison, pour tomber nez à nez avec… Seika, sa grande sœur.
« - Sei…Seika ?! C’est… c’est vraiment toi ?!
- Interroge ton cœur, Seya, la réponse s’y trouve.
- Oui… c’est toi ! C’est bien toi ! Cela fait tant d’années que je te cherche ! si tu savais le nombre de fois où on m’a fait croire que… oh… Seika ! »
Le jeune garçon explose en sanglots tout en serrant sa sœur dans ses bras.
Tout à coup, il écarquille les yeux, ouvre la bouche, tente vainement d’articuler quelques mots, puis s’écroule, un gros trou dans le ventre…
Le paysage change… l’extérieur redevient l’intérieur, le cadavre se retrouve dans une maison du sanctuaire et Seika redevient… le diable !!!
En relevant la tête, ce dernier aperçoit Shun, les poings fermés et les dents serrées.
« - Tiens, tiens, Shun, chevalier d’Andromède, c’est bien ça ? Je sens qu’on va s’amuser.
- Non, je ne crois pas…
- Tu as l’air en colère. Il y a quelque chose qui ne va pas ?
- Non, ça ne va pas ! Tu es un monstre ! Tu as touché à ce qu’il y a de plus précieux au monde ! Tu as joué avec le cœur de Seya, tu savais à quel point retrouver sa sœur était important pour lui… je ne te le pardonnerai jamais !
- Tu as décidé d’arrêter de jouer à la fillette ? Tu vas enfin te conduire en homme ? Hahahaha ! C’est vraiment très drôle.
- … tu… tu vas payer cher ! Chaîne nébulaire ! Ho ! Ce n’est pas possible ! Il a disparu ! Diable, où es-tu ?
- Ici ! »
Le diable apparaît alors derrière Shun et le frappe d’une petite manchette dans le dos. Le chevalier d’Andromède s’écroule, inconscient…
Le diable lève le bras, se prépare à l’abattre sur le cou de Shun, et éclate d’un rire diabolique et stupide. Puis il commence à le baisser…


A SUIVRE !!!!!!!

lundi 10 mai 2010

Les chevaliers du Jésus - Episode 1

Vous avez lu l'introduction des "Chevaliers du Jesus", maintenant nous rentrons dans le vif du sujet avec l'épisode 1, où les hérs vont commencer à traverser les 12 maisons du sanctuaire et affronter l'armée de Jésus.
Mais d'abord, un petit rappel: http://www.youtube.com/watch?v=USiBtiqjM4o

« - Chevalier, qui es-tu ?Lance Seya.
- Je suis Abraham, chevalier du sacrifice.
- Laisse nous passer ! S’exclame Shyriu. Au nom de la déesse Athéna. Alors, qu’as-tu à répondre ?
- ...non.
- Ne perdons pas de temps avec lui. En avant chevaliers ! » Crie Seya.
Et les 4 chevaliers de bronze s’élancent, prêts à l’attaque.
Pourtant, le vieillard n’esquisse pas le moindre geste.
Tout à coup, il lève la jambe droite, la plie, se met sur la pointe du pied gauche, lève les 2 bras et crie : « par le sacrifice de la chèvre ».
A ce moment, une gigantesque tête de chèvre apparaît derrière lui.
Quelques instants plus tard
Les 4 chevaliers gisent au sol. Seya réussit à articuler quelques mots.
« - Les amis, j’ai pas vraiment l’impression qu’il ait l’intention de nous laisser passer.
- Il va falloir trouver une autre tactique pour l’avoir... propose Shyriu.
- Oui, reprend Hyoga. On va l’avoir ! »
Quelques instants plus tard
« - Je crois qu’il a pas compris que c’était nous les héros ! S’exclame Seya.
- J’ai trouvé... reprend Shyriu... une feinte par le nord... Approchez vous... »
Les 4 jeunes gens marchent lentement vers le vieillard.
Alors que celui-ci lève les bras et se prépare à attaquer, le chevalier du dragon (donc Shyriu, pour ceux qui débarquent) pointe les pieds du vieillard, et crie « regarde, tes lacets sont défaits !»

L’homme barbu (dont la mère n’a jamais dû lui appendre qu’il ne fallait pas s’adresser aux inconnus) se baisse pour vérifier, entend « la colère du dragon », et s’en va manger une colonne (son vol est tel qu’on pourrait le prendre pour le chevalier du faucon)
Alors qu’il se prépare à se relever, le vieillard est assourdi par trois cris successifs : « par le météore de Pégaze », « par la poussière de diamants », « vas-y, chaîne nébulaire, allez, attaque ! » , puis finalement est écrasé par les décombres d’un pilier qui vient d’exploser derrière lui Sans attendre leur reste, nos valeureux héros franchissent la porte de sortie. Shyriu passe le premier. Une fois dehors, il pousse un hurlement, et tombe à genoux. Ses amis se précipitent vers lui pour lui demander ce qui ne va pas.

« - Mes yeux ! Je ne vois plus rien !
- C’est normal, tu n’as pas mis de lunettes de soleil ! Répond Hyoga. Je vais rester pour m’occuper de toi. Vous deux, continuez !
- D’accord ! Allons-y Shun ! »
Les 4 amis tapent dans leurs mains en criant « Cowabunga », puis se séparent.
Seya et Shun sont à présent dans la 2ème maison du sanctuaire..
Ils se tiennent sur leurs gardes, et avancent dos à dos.
Après quelques minutes, ne voyant personne, Seya s’exclame que ce fut le combat le plus facile de toute sa vie.
Les 2 amis se préparent à sortir, lorsqu’ils se retrouvent face à un petit gros avec des bouclettes blondes et des ailes. Ce dernier leur demande de s’arrêter, et même de faire demi-tour sur le champ.
Seya et Shun se regardent interloqués, et Seya conseille à l’enfant de ne pas rester là à cause du danger.
Le petit bonhomme répond qu’il est Cupidon, le gardien de cette maison.
Les deux amis éclatent de rire. Cupidon leur répète alors de faire demi-tour.
Seya veut l’écarter et passer, mais il est cloué sur place.
Cupidon leur demande alors pourquoi ils continuent de se battre pour une cause inutile, et leur explique qu’ils devraient plutôt penser à l’amour.
Il demande alors à Seya s’il n’a jamais été attiré par Shun. Le chevalier commence à s’énerver, quand le petit ange lui dit d’admirer, d’admirer ces superbes cheveux longs tombant sur cette délicieuse armure rose. Cupidon demande à Seya s’il ne s’est jamais demandé ce qu’il y avait dessous.


Ce dernier commence à se poser des questions... le magnifique corps musclé de Shun, et ces yeux si féminins dans lesquels brille une flamme si attirante...
Son cœur vibre de plus en plus, un énorme frisson l’envahit. Shun éprouve des sensations similaires. A sa grande surprise, il ne réagit pas quand la main de Seya passe dans ses cheveux. Seya lui retire alors délicatement son casque, puis son plastron et le reste de son armure. Les deux amis sont maintenant très proches... Shun enchaîne Seya à un pilier, puis le serre de plus en plus, il le fouette... Seya hurle de plaisir... C’est alors qu’arrivent (et oui, faut pas rêver !) Hyoga et Shyriu qui pensaient que ce sanctuaire serait vide. Ils surprennent leurs 2 amis dans une posture pour le moins inhabituelle. Cupidon a disparu...
Hyoga est révolté d’assister à une scène pareille alors que le sort de l’humanité est en jeu !
Mais Shyriu, bien que ne voyant pas directement la scène est pris d’une sensation irrésistible qui le pousse à s’approcher de Seya.
NB : A partir de maintenant, et ce jusqu'à la prochaine maison du sanctuaire, les actions seront définies pour chaque personnage pour simplifier la compréhension de ce script.
Seya est enchaîné, et sur son visage se lit un plaisir intense. Shun est à demi nu, et frappe Seya avec sa chaîne. Hyoga glace la chaîne pour qu’elle procure plus de plaisir. Shyriu est déjà derrière Hyoga. Cupidon est fier de lui.
C‘est alors que Ikki, le chevalier du phénix, pénètre dans la maison. Cupidon, apeuré, décide de prendre la fuite. Les 4 amis reprennent alors leurs esprits puis se cachent chacun derrière une colonne, honteux de ce qui s’est passé…
Les voilà maintenant dans la 3ème maison du sanctuaire...
devant eux se dresse Jacob, tout de noir vêtu, un chapeau de cow-boy, mal rasé et le regard froid...

« - Je suis Jacob. Vous pourrez passer...
- Enfin un qui est raisonnable ! S’exclame Seya.
- Si vous grimpez en haut de l’échelle ! »
Sans laisser aux jeunes gens l’occasion de répondre, le sosie du catcheur Undertaker pointe le vide du doigt, faisant apparaître une échelle haute de quelques kilomètres, puis s’envole, traverse le toit de la maison, puis disparaît.
« - Vite les amis ! Lance Seya. Nous n’avons plus qu’à franchir cette échelle et nous serons dehors !
- Oui ! Reprend Hyoga. Dépêchons nous ! »


Et Seya, Hyoga et Shun s’élancent, plein d’enthousiasme, le long de l’échelle, sans se rendre compte que Shyriu est resté au sol.
Il ne bouge pas. Les yeux fermés (ben vu qu’il est aveugle, ça change pas grand chose me direz vous !) il « fixe » l’échelle.
« Je suis aveugle, mais mon 7ème sens m’éclaire... Cette échelle n’existe pas... la sortie est juste derrière... Tout ce que j’ai à faire, c’est courir ! »
L’homme aux cheveux longs s’exécute alors, et passe la porte...
« J’ai réussi ! Je suis passé ! Maintenant, je dois me hâter ! »
Cependant
Les 3 chevaliers continuent de grimper l’échelle. Tout à coup, la chaîne d’Andromède tinte.
« Ho ! Ma chaîne nébulaire a repéré un ennemi ! Elle passe entre 2 barreaux sans que je lui ordonne !
Mais...qu’est-ce qui se passe ? On dirait que...non ! Ahh ! ! ! ! »

Le pauvre chevalier est attiré entre les 2 barreaux et disparaît...
Quelques mètres + haut
« Mais où sont passés Shun et Shyriu ? demande Hyoga.
- Mais c’est vrai ! Ils ont disparu ! Mais on ne peut pas se permettre d’arrêter ! Pour Athéna, nous devons continuer !
- Oui, tu as raison, pour Athéna ! »
Alors qu’il grimpe, des souvenirs reviennent à Hyoga...

<>

Toujours enfermé dans son rêve, Hyoga lance réellement une « poussière de diamants » et tombe de l’échelle. Il flotte maintenant dans les airs, lentement et tranquillement, comme une feuille vole au vent un jour d’automne, ses cheveux frétillants…
Doucement, il ouvre les yeux, et une larme se met à couler. Soudain, il est pris dans un typhon, et entraîné hors de la maison, puis plane d’un vol chancelant et se dirige tout droit vers la 4ème maison du sanctuaire. Il va s’écraser contre le mur !

Mais au dernier moment, il dévie de sa trajectoire, passe par dessus la maison, et atterrit dans une autre…
Pendant ce temps
Seya est accroché tant bien que mal à un barreau.

« Je… je vais lâcher. Je n’en peux plus… je suis désolé mes amis…
Tout à coup, le visage d’Athéna apparaît devant lui
- Seya…
- Sa…saori ?
- Tu n’as pas le droit d’abandonner… tu as promis de me servir.
- Mais… je me sens enveloppé d’une douce chaleur… comme une caresse… Merci Athéna… Je n’abandonnerai pas… Mais… aaah ! Des vautours ! Vite ! »

Et l’intrépide chevalier se remet en route.
Les tripes pendantes le long de la jambe droite, et une famille de vautours les grignotants.
Finalement, après avoir traversé les nuages, il arrive juste sous un plafond, avec un trou pour seule issue, traversé par l’échelle.
Il continue de grimper, et sort d’une cuvette de toilettes.
Il ouvre la porte, et se retrouve entre 2 maisons du sanctuaire…
Entre-temps
Face à Shyriu, un vieillard barbu, dont l’armure est composée de tablettes en pierre.


« - Chevalier, comme tu peux le voir, je suis aveugle. Qui es-tu ?
- Je suis Moïse, chevalier des lois, et moi aussi, je suis aveugle.
- Entre infirmes, on devrait pouvoir s’entendre.
- Mon but est de défendre la justice, je ne peux te laisser passer.
- C’est pas de chance. Mon but est aussi de défendre la justice, et à ce titre, je dois passer.
- Alors tu mourras.
- Je ne pense pas
- Et bien, bon combat.
- Je propose qu’on se serre la main.
- Je suis d’accord. »

Moïse sort une canne blanche de son armure, et tâtonne le sol à la recherche de Shyriu. Celui-ci, qui essaie de se repérer au bruit des pas, part de l’autre côté (avec l’écho, les bruits rebondissent un peu partout en fait)
10 Minutes plus tard

« - Chevalier, je pense qu’il serait judicieux de commencer maintenant. Propose Shyriu.
- Oui. Ce serait plus intelligent. Je t’attends.
- Je suis désolé. Tu es vieux, c’est donc à toi de commencer.
- Si j’attaque en premier, tu n’auras pas l’occasion de riposter.
- Tu me sembles bien sûr de toi, l’ancêtre ! Dans ce cas… Me voilà ! Par la colère du dragon ! »

Alors qu’il crie, un gigantesque dragon se dessine derrière lui.
Il lance le poing en avant, et fonce… puis traverse un pilier… sans atteindre son adversaire qui se trouvait de l’autre côté.
Le chevalier du dragon s’arrête pour reprendre son souffle, puis essaie de repérer son adversaire grâce à ses bruits de pas.
« Table des lois ! » Crie Moïse avant de percuter son ennemi avec une tablette de pierre.
Shyriu traverse alors un pilier et va s’écraser contre le mur.

« - Maître… je suis désolé, je vais devoir vous désobéir et utiliser la technique interdite de l’ultime dragon.
- Qu’est-ce que tu racontes, petit ?
- Pourquoi est-ce que vous m’appelez petit ?
- Parce que de toute évidence, tu n’as pas plus de 14 ans. Mais… que fais-tu ? Pourquoi enlèves-tu ton armure ?
- Je le dois pour intensifier ma cosmo-énergie au maximum.
- Même en intensifiant ta cosmo-énergie au maximum, tu ne pourras jamais me blesser. Tu vas mourir !
(puis tout bas) Faîtes que ma ruse fonctionne ! S’il me touche, ç’en est fait de moi ! Il ne doit se douter de rien.
- Sache qu’un dragon ne meure jamais seul…comme tu vas le voir ! Que s’éveille mon cosmos…yah…voici l’ultime dragon ! »

Shyriu, porté par l’énergie du septième sens et de sa cosmo-énergie se retrouver derrière Moïse, l’agrippe fermement sous les bras, puis prend son envol.
Ils montent de plus en plus vite… les voilà dans l’espace…
Pendant ce temps, à quelques milliers de kilomètres de là, sur la cascade de Rozan au mont des 5 pics, en Chine…
Une jeune fille brune avec des nattes et vêtu d’un habit chinois traditionnel violet s’élance, puis s’agenouille devant un petit gars violet avec un chapeau de paille pointu.

« - Grand maître… cette étoile filante dans le ciel… je ne peux pas croire que c’est Shyriu !… je vous en prie… dîtes moi que c’est lui ! Je n’en peux plus de ses belles paroles… depuis le temps qu’il m’a promis de me décrocher la lune… pourquoi vous ne me répondez pas ? »
Quelques mètres plus haut, assis sur un rocher, le maître, sans adresser le moindre regard à la jeune fille, lève la tête…
« Shyriu… tu as utilisé la technique de l’ultime dragon alors que je te l’avais interdit… petit garnement !
Sacrifier sa vie au service des autres est une chose magnifique, mon fils… alors essaies de ne pas revenir cette fois ! »

Le maître se baisse, prend une part de pizza et l’engloutit…
Cependant, à quelques milliers de kilomètres de là, plus haut dans l’espace, vers l’infini et au-delà…

« - Chevalier du dragon, pourquoi as-tu fait ça ?
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- La situation n’était pas désespérée. Tu aurais pu me battre sans sacrifier ta vie. Alors pourquoi ?
- Je ne sais pas.
- Tu as dû avoir une enfance traumatisée…
- Disons qu’à huit ans on m’a envoyé m’entraîner avec un petit gars violet au bord d’une cascade… et puis il y a cette fille qui arrête pas de me harceler avec ses prières…
- Je vois… inconsciemment, tu as voulu en finir avec la vie. Toutes ces responsabilités sont un fardeau trop lourd à supporter pour toi.
- Peut être. Mais je me pose des questions.
- Tu ne peux plus supporter le rythme stressant de cette vie, tu te sens coupable, car tu crois que tes amis souffrent de cette situation et…
- Que me conseilles-tu ?
- Je pense que tu devrais te flageller avec un peigne tous les soirs.
- Je te remercie, mais je n’ai pas besoin de tes conseils ! dis ce que tu veux, ça m’est complètement égal !
- Mais ce que je voulais dire… »

Du mont des 5 pics, le petit homme violet peut voir un dragon voler, très loin dans le ciel… puis disparaître brutalement…

« - Grand maître… le dragon a disparu… est-ce que mon rêve s’est enfin réalisé ? Shyriu a été désintégré ?
- Va t’acheter du taboulé… »
Pendant ce temps, dans 3 différentes maisons du sanctuaire…
Shun « Ho… l’âme de Shyriu s’est échappée sous la forme d’un dragon… »
Seya « Shyriu… mon ami »
Hyoga « Mon dieu… c’est horrible… il ne reste plus rien ! »
Dans le ciel, les 3 amis peuvent voir l’ombre de Shyriu qui plane toujours.

FIN DE L’EPISODE 1

samedi 8 mai 2010

Les chevaliers du Jésus - Prologue

Début d'une fan fiction reprenant les personnages de la série "Saint Seyia", plus connue chez nous sous le nom "les chevaliers du zodiaque". Ecrite en 2002 pendant des heures de révision intense au lycée, cette saga spectaculaire a été écrite en collaboration avec un ami, je ne voudrais donc pas tirer le bénéfice de l'ensemble de l'histoire, puisque certaines scènes ne sont pas de moi.


Les chevaliers du Jésus



Assis sur un trône, un verre de lait dans la main, l’homme barbu observe le vide.
Après 5 minutes de mutisme et d’immobilité complets, il se lève violemment et crie «je veux faire une partie de Poker!»

***


Accrochée à son fauteuil, Saori Kido, le visage rouge écarlate et les sourcils froncés, ferait peur même au plus courageux des hommes. Elle s’adresse à quelqu’un qu’on ne voit pas.

«- Espèce de sale menteur! Tu oses dire ça?! Tu oses encore te chercher des excuses alors que je t’aies surpris en flagrant délit d’adultère? Tu n’as vraiment aucune morale ! Je ne sais pas ce qui me retient de…
- S’il te plaît, écoute moi !
- Non. Je devrais le dire a Amy. Je trahis sa confiance si je ne lui dis pas !
- Ecoute…
- Ça suffit !»

Tout à coup, la jeune fille aux cheveux violets bondit de son fauteuil, soulève la télévision, où on voit le visage de l’homme à qui elle parlait, et la jette à travers la fenêtre en criant.
«Je ne veux plus t’entendre monstre ! Et ne t’avise pas de remettre les pieds à la maison ! Ah, tu n’oses plus rien dire! Ce petit plongeon à travers la fenêtre t’as coupé la langue peut être ?»
Une sonnerie stridente retentit, mettant fin à ses jérémiades. Alertée, Saori lève la tête, renifle un peu, prend une pose stupide, puis, comme frappée par un éclair s’élance vers la porte d’une allure traînarde et correcte.

Elle sort un petit tube de sa poche, et l’utilise pour faire « pchit pchit » dans sa bouche.
Alors elle saisit fermement la poignée, et, le regard plein d’espoir, elle tire énergiquement la porte. Un grand sourire aux lèvres, elle lève la tête pour s’apercevoir… qu’il s’agit en fait du facteur.
Dépitée, elle lui adresse un « bonjour » glacial tout en portant la main droite au bas de sa robe. Elle y attrape un petit poignard, en pensant qu’elle s’en servira s’il n’a pas un excellent motif pour la déranger en pleine dispute extra conjugale.
Finalement, le jovial employé des services postaux repart sans qu’un seul de ses cheveux n’ait quitté le haut de son crâne.

Pendant ce temps Athen…pardon, Saori traîne à grande peine l’énorme colis qu’elle vient de recevoir, tout en chantant (en criant en fait) « un jour mon prince viendra ».
Une fois arrivée dans le salon, elle décide qu’il est grand temps de résoudre l’énigme du paquet « envoyé par un beau dieu (musclé de préférence) qui aurait répondu à son annonce. »
« Jeune fille (200 ans, mais comme je suis une déesse, ça ne compte pas) belle (encore que ce soit réducteur. Disons magnifique) intelligente (les tests de QI, c’est de la blague, ça prouve rien) dotée d’un grand sens de l’humour (alors c’est Toto…) sachant parfaitement assumer sa féminité (c’est pas parce qu’on a de la barbe qu’on n’est pas féminine)
Recherche un dieu beau (genre Eddie Murphy) pas trop intelligent (il faut qu’il puisse rire de mes blagues) et viril ( se frotter barbe contre barbe, c’est très agréable) »
Malheureusement, aujourd’hui elle a opté pour un style moins « trash » et s’est rasé la barbe.
Toute fois, pour rester « in the move » elle a gardé ses santiags.

Ça y est. D’un coup de ciseaux elle a coupé le scotch qui entourait la jolie boîte.
Elle ne bouge plus. Elle s’est changée en statut. Finalement, le cœur battant, elle l’ouvre, puis, aveuglée par un éclat de lumière, tombe en arrière.
En relevant la tête, elle comprend (ou du moins elle croit) que son vœu a été exaucé : un homme en tenue de Tarzan, brun, les cheveux longs et barbu, s’avance vers elle, un sourire charmeur aux lèvres.
Il la prend ensuite par la main, et l’aide à se relever. Saori, la bouche couverte de bave, réussit à articuler ces quelques mots :


« - Qu…qu…qui êtes vous ?
- Mon petit nom, c’est Sus… Jésus… mais vous pouvez m’appeler « Jé » (prononcez « Jay »). Votre chant est aussi beau que celui d’un oiseau dont vous avez par ailleurs l’éclat du plumage.
- Merci…je…
- Tenez, un modeste présent pour vous manifester mon admiration
Il glisse sa main dernière l’oreille de la jeune fille, et en retire une rose rouge.
Non… je suis désolé. Cette rose est une insulte. Votre beauté est telle que rien sur cette terre ne peut espérer en approcher la perfection.
- Eubah…gl…si ! Je la veux ! »
Elle s’avance vers lui, laissant derrière elle une longue traînée de bave, et lui arrache la rose des mains.
« - Mademoiselle, je dois vous avouer le but de ma visite.
- Oui ?!
- J’aimerais vous inviter à une partie de poker.
- Mais… je ne comprends pas ?
- Allons… jouons franc-jeu. Je sais qu’en fait de Saori Kido, vous êtes la déesse Athéna.
- Bien. Je vois que je n’ai plus à jouer ce personnage stupide qui donne une image si péjorative des femmes. Je hais cette identité… Saori Kido… et pourquoi des cheveux violets ? C’est vraiment caricatural !
Après tout, pourquoi devrais-je me soumettre aux envies et aux goûts des hommes ?
Nous ne sommes pas esclaves des hommes. Une femme devrait pouvoir s’assumer sans la crainte d’être brimée ou cataloguée ! Désormais, Athéna sera la porte parole des femmes !
Travailleuses, chômeuses…
On vous exploite, on vous spolie…
Mais pour avoir de l’impact, il faut que je montre l’exemple… »

La jeune lève les bras au ciel, pose les mains sur sa robe, et au moment où elle se prépare à l’arracher, un tourbillon de fumée l’enveloppe.
Quelques secondes plus tard, la fumée se dissipe, laissant apparaître une jeune femme chauve, vêtue d’une salopette en jean et d’un T-shirt gris.

« - Bravo ! J’apprécie votre petit spectacle. Acceptez vous de vous joindre à moi, ma chère Athena ?
- J’arrive bonhomme ! Tu vas voir ce que tu vas voir ! »

***
Dans la dernière maison, tout en haut du sanctuaire. Assis autour d’une table ronde, le visage ruisselant de sueur, Jésus et Athéna examinent leur jeu et leurs pions.

« - Alors Athéna, tu abandonnes ?
- Non, pas devant un minable.
- Ne… ne me reparle plus jamais sur ce ton !!!!
- De toutes manières, moi, j’ai un full aux as. Et toi ? Hahaha ! »
Jésus se lève, crispé, serre les poings, puis, en envoie un dans la mâchoire d’Athéna qui va s’écraser au sol.
Le dieu barbu sculpte une croix à partir d’un arbre en une vingtaine de secondes, la plante dans le sol, et y crucifie Athéna.
« Allez, chevaliers ! Postez vous dans les 12 maisons du sanctuaire ! »

***

« - Marine ? Mais qu’est-ce que tu fais là ?
- Nous n’avons pas le temps de discuter. Tu dois aller au sanctuaire avec les autres chevaliers de bronze. Le temps presse !
- Mais… qu’est-ce qui se passe ?
- Je te raconterai en chemin. Et dépêches toi, il n’est plus temps de ramasser des coquillages !
- Mais je me prépare pour le concours du plus beau château de sable de la plage !
- Et ben c’est pas gagné… en plus, tes coquillages… bon, on n’a pas le temps pour ça !
- Attends !
- Quoi encore ?
- Tu veux bien me porter sur ton dos pour faire « hudada » ?
- Tu as passé l’âge pour ce genre de choses ! Tu n’as plus 25 ans ! 28 ans, c’est l’âge de raison. Tu devrais rentrer en phase de pré puberté. Et puis… c’est mauvais de trop te materner comme ça ! - Allez, s’il te plaît ! Juste pour cette fois !
Le jeune garçon lance un regard désespéré. Finalement, elle craque.
- D’accord, mais juste pour cette fois ! »

***

Shyriu, l’urne sacrée sur les épaules, court le long d’un chemin sans fin.
Tout à coup, une armée de soldats fait irruption de derrière un rocher posé en plein milieu du chemin (comme par hasard).
« - Chevalier, tu ne passeras pas !
- Ah ouais ?
- Ouais.
- Par la colère du dragon ! »
Finalement, le garçon aux cheveux longs continue son chemin sans se soucier des cadavres.
Quelques minutes plus tard
« Shun, Hyoga ! Vous aussi, vous avez été prévenus ?
- Oui, répond Shun, C’est horrible !
- Nous avons 12 heures pour traverser les 12 maisons du sanctuaire et sauver Athéna, reprend Hyoga, sinon… elle sera brûlée par le soleil, et on pourra faire un barbecue.
- Mais Seya n’est toujours pas arrivé ? Demande Shyriu.
- Me voilà, les amis… hips… faut… faire attention… hips…
- Seya ?! Crie Shun, désespéré. Ça ne va pas ? Tu es saoul ?!
- C’est Marine… hips…
- Elle… elle est? Demande Hyoga.
- Elle a refusé de faire « pom pom »… hips…
- Tu as voulu abuser d’elle, Seya ?! Par mon honneur de chevalier… S’écrie Shyriu.
- Mais… hips… non… « Pom Pom »… hips… c’est quand tu claques des pieds par terre…, l’un à côté de l’autre… hips… et on chante la chanson…hips…
- Quelle chanson ? interroge Hyoga.
- Et bien… hips…
- On n’a pas le temps ! Interrompt Shyriu. Il faut y aller, si nous voulons sauver Athena !»
Et les 4 chevaliers intrépides s’élancent…

jeudi 6 mai 2010

Red Robin

Les noms de Damian Wayne, Stephanie Brown, Tim Drake ou Jason Todd ne sont pas familiers pour tout le monde. Celui de Dick Grayson un peu plus. Celui de Robin est par contre connu de presque tout le monde, en grande partie grâce (ou à cause) de la série tv des années 60 « Batman », mettant en scène Adam West et Burt Ward dans des empoignades ridicules.

C’est cette image de garçon en collants qui a nuit à la réputation du personnage, à tel point qu’on trouve sur le net des pétitions pour que Christopher Nolan ne l’inclut pas dans son prochain film sur le chevalier noir (et ce depuis des années, avant même qu’on ait une confirmation de sortie ou une date… et oui, je ne voulais pas rédiger un article uniquement sur ce sujet, mais la conclusion de la trilogie du réalisateur anglais a été officiellement annoncée par Warner Bros pour le 20 juillet 2012). J’ai déjà défendu le caractère indispensable de Robin à travers ma critique de « A Lonely Place Of Dying ».



La série qui nous intéresse vient nous rappeler que l’expression « bat-famille » n’est pas superflue. Tim Drake, ou plutôt Tim Wayne depuis que Bruce l’a adopté dans les pages de « Face The Face », est donc le troisième Robin, qui vient de céder son costume et son titre au fils naturel de Batman, le jeune Damian. Suite aux événements de « Final Crisis 6 », Tim est persuadé que son mentor n’est pas mort, et va enquêter autour du monde, créant des alliances surprenantes, avec Ra’s Al Ghul notamment.

Le choix de reprendre le costume d’un ennemi que Tim a affronté récemment avec des conséquences dramatiques en dit long sur l’humeur du héros lorsque l’intrigue, qui s’étale sur 12 épisodes, démarre. Il est énervé, il se sent seul (personne ne croit sa théorie), et il fera tout pour retrouver son mentor, même si ça implique de briser quelques règles qui lui sont chères. La violence est omniprésente, le personnage est plus torturé que jamais, et il entame un tournant décisif de son existence : sortir de l’ombre de celui qui l’a formé et adopté. Ce qui n’est pas sans rappeler la création de « Nightwing », identité qu’avait adoptée Dick Grayson après avoir abandonné son rôle de Robin.



Mais Tim n’est pas un Dick plus jeune. Il est plus calculateur, plus incisif, alors que Grayson est lumineux et blagueur. L’écriture de Chris Yost est vraiment intéressante. Plutôt que de chercher à en mettre plein la vue au lecteur en enchaînant les révélations farfelues, le scénariste préfère étudier ses personnages en profondeur, et faire constamment évoluer leur psychologie. Le red Robin de l’épisode 1 n’est absolument pas celui de l’épisode 12. Bien sûr, les coups de théâtre sont au rendez-vous, et tout ne se passe pas comme on pourrait le croire. On pense notamment à des échanges mortels très brutaux.

Mais le plus surprenant reste l’intégration très réussie du titre dans la continuité de l’histoire de Batman. Les intrigues lancées par Paul Dini dans « Streets of Gotham » (une des séries les plus décevantes du nouveau batman) et surtout par Grant Morrison (qui reste le cerveau derrière les contours de l’ensemble de la grande histoire) dans « Batman and Robin » sont non seulement évoquées ici, mais employées pour avoir du sens, pour créer un tout cohérent. A ce titre, la conclusion du titre renvoie avec succès au titre phare « Batman and Robin », qui finit dans 3 épisodes, et donc le suspense éclatant ne cesse de nous tenir en haleine.



Alors qu’on avait la sensation dans un premier temps que « Red Robin » éloignait Tim Drake de sa famille, et l’écartait de l’intrigue principale, les derniers épisodes le remettent au centre des événements avec intelligence, lui permettant même de mettre un point final à des problèmes que le reste de la famille ne parvenait pas à résoudre. Le run en lui-même contient son lot de morceaux de bravoure. Les combats sont assez nombreux et très détaillées. Ils tiennent tout à fait compte de l’esprit de stratège du jeune Tim, et symbolisent son évolution en adulte maître de son destin. Mais c’est surtout sa compréhension des événements et l’élaboration de plans sur le long terme qui en font un héros à suivre.

Au final, le titre tient toutes ses promesses, et s’inscrit avec beaucoup de bonheur dans l’ensemble de la mythologie actuelle du chevalier noir.