mercredi 28 octobre 2009

Gotham's soul conclusion





A l’extérieur de l’asile, Batman est pourchassé par le squad. Entouré, il pénètre dans un immeuble abandonné. Il grimpe à un étage et se trouve confronté à plusieurs hommes armés. Il ouvre alors une porte et débouche sur une pièce sans autre ouverture. Le squad entoure la pièce et Bullock se prépare à donner l’ordre d’entrer. Une explosion les secoue, et Bullock lance l’assaut. Batman a fait exploser le mur opposé et court vers une verrière. Il plonge à travers, la faisant exploser en morceaux, déploie sa cape, et plane jusqu’au toit d’immeuble voisin, moins haut. Des snipers le visent. Il revoit Gordon lui dire que les snipers seront postés pour tirer sur les toits voisins, et se jette derrière un abri, esquivant une rafale. Il défonce alors une porte donnant sur des escaliers et descend, avant de rentrer dans la batmobile, qui se trouve à proximité. Pris au dépourvu, le squad perd sa trace.

34. Alfred vérifie que Dick soit couché. Il se rend alors dans la batcave. A ce moment, Bruce sort de son véhicule et enlève son masque.
Bruce : - quelqu’un a organisé cette émeute pour permettre au Joker de s’échapper.
Alfred : - Quelqu’un Monsieur ?
Bruce : - Bane, bien sûr. Le Joker ne s’est pas échappé, mais sans les explications de Gordon sur la stratégie du squad, moi aussi je serais toujours là bas. Je crois qu’il est temps de parler à Gordon de ce procureur.
Alfred : - Et pour Bane, Monsieur ?
Bruce : - Si je l’affronte et que je le bats, les restes de familles mafieuses perdront leur nouveau leader. C’est le meilleur moyen de les désorganiser.

35. Allen et Montoya sont dans le bureau de Gordon.
Allen : - Commissaire, on était là. Il a affronté une vingtaine d’hommes pour sauver le directeur de l’asile. Il ne peut pas avoir commis les meurtres qu’on lui reproche.
Gordon : - Je sais. Mais personne ne doit savoir. Les gens ne comprendraient pas.
Bullock rentre dans le bureau : - Commissaire, il faut que vous veniez voir ça !
A la télévision, Mike Engel est devant une école. Le Joker a pris une classe en otage, et réclame qu’on lui livre Batman.
Le téléphone sonne, Arkham explique à Gordon qu’ils ont vérifié et que le Joker qui se trouve à l’asile est un sosie.

36. Lucius, Alfred et Bruce discutent dans le manoir de l’élaboration de la fondation.
Dick arrive en courant et raconte ce qu’il a vu aux informations.
Bruce : - Lucius, cet anti-venom dont vous m’avez parlé, il est prêt ?
Fox : - J’en ai un échantillon, mais je n’ai pas vraiment eu le temps de le tester. Ça pourrait être dangereux.
Bruce : - Je n’ai pas le choix. Bane est forcément derrière tout ça.

Ils se précipitent tous dans la batcave sans faire attention à Dick.
Dick : « Bruce est Batman ? »
Le héros s’équipe et s’élance en Batmobile.

37. Devant l’école, Gordon, Montoya, Allen et Bullock et son équipe attendent. Quand la batmobile arrive, les voitures de police s’écartent pour la laisser passer.
Nashton : - Batman doit être arrêté !
Bullock : - Aucun homme de mon équipe n’arrêtera un homme qui donne sa vie pour sauver des enfants.
Gordon : D’ailleurs Nashton, ce document devrait vous intéresser.
Gordon lui tend une feuille de comptes bancaires qui prouve que Nashton est payé par Osito.



Batman entre dans l’école. Arrivé dans la classe, il tombe nez à nez avec Bane et le Joker.
Batman : - Je suis là. Laissez partir les enfants.
Bane : - Je ne suis pas un tueur d’enfants. Je veux juste te détruire. Cette ville doit savoir qui la dirige.
Le Joker : - Ce n’était pas le marché ! Batman est à moi !
Bane assomme le Joker : - Le marché est rompu.

N’étant pas pris au dépourvu cette fois, Batman domine le combat, étant plus rapide que son adversaire. Il attaque systématiquement des points sensibles, paralysant certains nerfs. Bane s’injecte une nouvelle dose de venom. Batman sort alors une seringue de sa ceinture et l’injecte à son ennemi, qui tome à terre en poussant un hurlement. Bane cogne violemment sa tête au sol sans s’arrêter. Pour éviter qu’il ne se tue, le héros l’assomme.
Le Joker se relève et ouvre son manteau. Il porte une ceinture de C4.
« Je t’avais prévenu Bane, je ne veux pas qu’il meurt. Mais si quelqu’un doit le tuer, ça sera moi ! »
Bane plonge à travers une vitre et tente de s’enfuir, mais est immédiatement arrêté par le squad anti-batman.
L’école explose. Le procureur profite de la confusion pour prendre la fuite.

38. Mike Engel explique à la télévision le sacrifice de Batman. Bane est en prison, effrayé comme un enfant. Le chapelier fou est enfermé à l’asile d’Arkham. Gordon est sur la tombe de Harvey Dent. Il y dépose 2 couronnes de fleurs et dit à voix haute « restez en paix ».
Alfred et Dick sont dans la batcave.
Bruce se tient debout devant la tombe de ses parents.
« Cette ville n’a plus besoin de Batman pour le moment. Mais Bruce Wayne peut encore beaucoup pour elle. Et Dick a besoin de moi. Je pense enfin avoir réussi à prolonger votre héritage. A bientôt. »
Il se baisse et enterre le masque de Batman à côté de la tombe.
Soudain le ciel s’illumine du signal de Batman. On a rajouté un point d’interrogation au milieu.




FIN


Ps : Edward Nashton est aussi connu sous un autre nom, que vous aurez sans doute deviné en lisant cette fin. J’espère que vous avez apprécié l’aventure. J’ai essayé de rester fidèle à la vison de Nolan tout en ajoutant des éléments du comics que j’aime. J’espère aussi que vous aurez trouvé le récit épique et prenant.
J'ai voulu faire un screen perso pour la fin, mais avec paint j'aboutis à ce pauvre résultat, alors soyez indulgents.




lundi 26 octobre 2009

Gotham's soul - troisième partie


Le héros s’empare de son grappin, le projette contre le plafond, à proximité de la verrière, et attache l’autre extrémité à sa ceinture. Puis il saisit une télécommande qu’il actionne avant de se hisser vers le toit. La télécommande déclenche de petites bombes que Batman avait placées auparavant. Le sol s’effondre, et Bane et ses complices tombent dans le vide.
Le chevalier noir se hisse avec difficulté sur le toit. Il y attache une extrémité de son grappin et envoie l’autre contre un mur dans une rue se situant plus bas. Il accroche alors au fil tenu un filin relié à sa ceinture, puis glisse le long de la corde. Une fois à terre, il ouvre la trappe de ce qui semble être une cave et s’y enferme.
Il s’agit d’un appartement avec kits de soins, bandages et quelques gadgets. Le héros s’allonge, épuisé, puis appelle Alfred, qui le rejoint rapidement pour le soigner.
Le majordome estime que l’armure a absorbé le plus gros de l’impact, mais que Batman doit prendre du repos pour ne pas risquer une blessure plus important à la colonne vertébrale, sous peine de rester paralysé.

24. Au commissariat, Montoya et Allen discutent :
Montoya : - Tu crois que le commissaire est toujours du côté de Batman ?
Allen : - Je n’en ai pas la moindre idée, mais il aurait tort de se mettre du côté d’un tueur de flics. Gordon est apprécié, mais s’il fait de mauvais choix, les choses pourraient vite dégénérer.
Montoya : - Je ne crois pas un instant que Batman ait fait ça ! Tu sais comme moi que ce ne sont pas les nôtres qui ont arrêté le chapelier fou ! Je suis sure que c’est lui !
Allen : - ça ne change rien à ce qu’il a fait.
Bullock fait irruption : - Je comprends que tu sois encore un peu naïve, Montoya. Après tout, tu sors presque à peine de l’école. Mais vas pas croire que ce monstre de foire soit des nôtres. Je me fous qu’il ait refroidi Maroni et sa clique. Ça me fait même plaisir. Mais il a tué Burtz. Et quand le Joker a fait exploser le Gotham Général, il a tué un bleu qui escortait un patient dehors.
Montoya : - et ça ne vous parait pas bizarre qu’il se mette à utiliser une arme tout à coup ?
Bullock : - Il a décidé d’y aller plus fort ? La belle affaire. Ça n’empêchera pas mon équipe de coincer ce cinglé. D’ailleurs, vous savez où est le commisse ? Je l’ai pas vu dans son bureau.
Allen : - Il conduit le petit Grayson au manoir Wayne.

25. Dans la voiture de Gordon.
Gordon : - ça va aller petit, on va bien s’occuper de toi.
Richard : - Pourquoi ce type veut m’adopter ? Il me connaît même pas.
Gordon : - Je pense qu’il te connaît mieux que tu ne crois. Ses parents aussi ont été tués. Il était un peu plus jeune que toi. Alors crois moi quand je te dis que Bruce Wayne fera tout pour que tu ne manques de rien.
Richard : - Il ne pourra pas.
Gordon : - Je sais ce que tu veux dire. J’ai un fils qui a presque ton âge. Mais s’il nous arrivait quelque chose à ma femme et moi, j’aimerais que quelqu’un comme Bruce Wayne s’occupe de lui. C’est quelqu’un de bien contrairement à l’image qu’il donne. Fais moi confiance, tu seras bien ici.

La voiture arrive à proximité du manoir, et le lourd portail s’ouvre automatiquement. Alfred se tient sur le côté, et Bruce est debout, appuyé sur une béquille.
Gordon : - Vous vous êtes blessé, M. Wayne ?
Bruce : - Un bête accident. J’ai fait un mouvement mal calculé en jouant au tennis et mon dos est un peu bloqué. Mais rien de grave. Ça aurait été pire si je ne m’étais pas préparé. Tu dois être Richard ?
Richard : - Tout le monde m’appelle Dick.
Bruce : - Et bien Dick, je suis enchanté de te rencontrer. Je suis Bruce, et voilà Alfred. Et voilà ta nouvelle maison. On va tout faire pour que tu te sentes chez toi.
Gordon : - C’est courageux ce que vous faîtes M. Wayne. Mais ça ne sera pas simple. Et rien n’est encore fait.
Bruce : - Je sais. Mais Dick aura toutes les chances possibles. Et j’ai un projet pour cette ville. Je pense que le tribunal y sera sensible.
Gordon : - Je l’espère. Cette ville a besoin qu’on lui donne sa chance.
Bruce : - Gotham peut être sauvée. Son âme, ce sont ses habitants. Et s’ils se battent pour elle, je suis sûr qu’on peut faire de grandes choses.
Gordon : - J’admire votre enthousiasme. Je crois aussi qu’on peut réussir. Je vais devoir vous laisser, j’ai insisté pour amener Richard ici moi-même, mais j’ai d’autres obligations. Appelez-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit.

26. Coleman Reese, l’avocat qui menaçait de révéler l’identité de Batman, sort de son travail. Il monte en voiture. Un van lui rentre dedans et lui fait quitter la route. Des hommes descendent et l’emmènent.
Quelques minutes plus tard, la voiture d’Allen arrive sur les lieux. Gordon est assis sur le siège passager et Montoya est à l’arrière.
Gordon : - Cette fois, ils veulent en finir avec Batman.
Montoya : - Vous pensez que Reese connaît vraiment son identité ?
Gordon : - Peu importe qu’il la connaisse vraiment ou pas. Celui qui a fait ça le croit. Je doute qu’on retrouve son cadavre avant longtemps.
Montoya : - Il faut le prévenir !
Allen : - C’est un criminel. Notre rôle est de l’arrêter, pas de le défendre.
Gordon : - De toutes manières, il le saura. A moins de ne pas avoir de télévision. Les journalistes sont déjà là, et on ne pourra pas étouffer ça.

27. Alfred, Dick et Bruce regardent les informations.
Dick : - Tout le monde en veut à Batman, mais sans lui je ne serais même pas là.
Alfred : - Vous savez, Maître Richard, ce n’est pas ce que les gens pensent l’important. Ce qui compte, c’est d’agir justement.
Dick : - Mais pourquoi est-ce qu’il fait ça ? Pourquoi est-ce qu’il risque sa vie pour les autres ? Ils ne l’aiment même pas pourtant !
Bruce : - Je pense qu’il estime que les gens méritent qu’on leur donne une chance.
Dick : - Moi je pense qu’il fait ça pour se venger. C’est ce que je ferais si je pouvais. Quand je pense à ces sales types, j’ai envie de frapper, frapper sans m’arrêter…
Bruce : - C’est normal d’être en colère. Moi aussi j’ai longtemps été en colère. Je sais ce qu’on t’a pris. Personne ne peut te le rendre. Mais n’oublie jamais tout ce que tes parents représentent. Quand je pense aux miens, je me rappelle comme ils étaient bons. C’est ce qui m’aide. Ça m’oblige à rester bon moi aussi, pour être digne d’eux. Pour le moment, Je vais t’aider à te servir de ta colère. Suis-moi.

Bruce emmène le jeune garçon dans le jardin. Il lui montre quelques formes de Tai Chi afin de les lui enseigner. Progressivement, il entame des figures d’arts martiaux plus amples. Voyant Alfred les observer, il laisse Dick répéter les figures qu’il lui a montrées et rejoint son ami.

Bruce : - Vous aviez raison Alfred. Bruce Wayne ne peut pas être qu’un masque. Dick a besoin de moi, pas d’un justicier.
Alfred : - C’est vrai Monsieur, mais qu’allez vous faire si un de vos ennemis a découvert votre secret ?
Bruce : - Je ne pense pas que ça soit le cas. Par contre je connais le sien. Le produit qu’il a utilisé pour devenir cette masse de muscles, ça s’appelle le venom. C’est le produit que Lucius et moi avons refusé de produire. Cette drogue augmente considérablement la masse musculaire. C’est un projet censé être développé pour l’armée, mais on dirait que mon rival Osito n’a pas pu s’empêcher de l’essayer lui-même. D’après Fox, il a fait récemment l’acquisition d’un vieil entrepôt. Je suis sûr que c’est là bas qu’il cache Reese. J’irai vérifier ce soir.
Alfred : - Pas dans votre état maître Wayne !
Bruce : - Ne vous inquiétez pas Alfred. Je ne compte pas l’affronter ce soir. Mais je ne peux pas laisser Reese entre ses mains.
Alfred : - Alors pourquoi ne pas laisser la police y aller ?
Bruce : - Il n’y a aucune preuve que Reese soit détenu là-bas. Gordon ne pourra pas obtenir de mandat si facilement. Et puis je dois montrer à ce monstre qu’il n’est pas le roi de cette ville, contrairement à ce qu’il croit. Si je montre des signes de faiblesse, il n’aura plus qu’à m’abattre.
Alfred : - Et qu’allez-vous faire pour Richard ? Vous ne pourrez pas lui cacher éternellement votre double vie.
Bruce : - Pour le moment, laissons-le s’habituer à sa nouvelle vie. Dîtes lui que j’ai du me rendre à un rendez-vous d’affaires.
Alfred : - Si je peux me permettre, Monsieur, vous devriez le lui dire vous-même. Si vous devez être sa famille, c’est le minimum que vous puissiez faire.
Bruce : - Vous avez raison Alfred, comme toujours.

28. Un petit garçon est allongé dans une cellule. Il est roulé en boule et serre contre lui un petit ours en peluche. Tout à coup, une chauve souris vole au dessus de lui. Il pousse un hurlement et se jette dans l’angle de la cellule. Une femme le prend dans ses bras et lui parle en espagnol. Elle attrape l’ours en peluche qu’il a fait tomber et lui donne en disant « Osito » (espagnol pour « petit ours »).
Osito redresse la tête. Il est dans une limousine.
« Hâtez vous. Je suis sûr que la chauve souris va nous rendre visite. » Il enfile son costume de Bane.

29. Batman grimpe dans une nouvelle Batmobile et s’élance dans les rues de Gotham. Arrivé devant l’entrepôt, il ne ralentit pas, et défonce un des murs. Bane et ses hommes se jettent sur le côté pour l’éviter. Reese est attaché sur une chaise. Il a été torturé.
Le héros se précipité hors de son véhicule. Bane plonge alors sur lui. Batman l’asperge d’un liquide lacrymogène et lui assène un crochet en plein visage. Il agrippe alors sa cape, pour ne pas être gêné dans son mouvement, et envoie son adversaire au sol d’un coup de pied retourné. Il détache Reese, le fait rentrer dans la batmobile, et ils prennent la fuite.
Reese : - Je savais que vous viendriez.
Batman : - Ne parlez pas.
Reese : - Je ne lui ai rien dit.
Il ferme les yeux. Batman le porte jusqu’à l’intérieur d’un hôpital et le confie à une équipe. Sans perdre de temps, il remonte en voiture et part.
Les médecins tentent de ranimer Reese, mais sans succès.



30. Dans la batcave.
Bruce : - Je n’ai pas pu le sauver Alfred. Je suis arrivé trop tard.
Alfred : - Ce n’est pas votre faute. Le seul responsable c’est ce monstre Monsieur.
Bruce : - Il ne lui a rien dit. Il a été torturé, mais il n’a rien dit. Je ne peux pas me contenter de battre Bane. Je dois prouver sa culpabilité. Il doit être puni pour tous ses crimes.
Alfred : - Pour le moment, vous avez d’autres priorités, Monsieur. Vous devez vous préparer pour l’audience. Le jeune Richard semble trouver un équilibre ici. Il ne faudrait pas qu’on l’envoie ailleurs.
Bruce : - Vous avez raison.

31. Dans le bureau de Gordon :
Nashton : - Votre justicier est responsable de la mort de cet avocat. Qu’a fait votre équipe pour le moment ? Je veux une action immédiate du squad anti-batman !
Gordon : - Ne vous énervez pas procureur. Une action est prévue pour ce soir.

32. Tribunal
Juge des affaires familiales : - Monsieur Wayne, pourquoi un milliardaire irresponsable devrait-il devenir le tuteur d’un orphelin ?
Bruce : - C’est simple, Monsieur le juge. J’ai vécu la même chose que Richard Grayson. Je veux l’aider à traverser cette épreuve. Je veux lui offrir un foyer et une famille, avec les meilleures conditions de vie possibles. Je ne peux pas adopter tous les orphelins de Gotham, mais je veux m’occuper de Richard Grayson. Quant aux autres, je veux qu’eux aussi aient toutes les chances possibles. L’orphelinat de Gotham est obsolète. La Wayne Enterprise vient de créer la fondation Martha et Thomas Wayne pour les orphelins. Nous veillerons à ce que tous grandissent dans le climat le plus épanouissant possible, en attendant d’avoir peut être la chance d’être adoptés. La fondation sera un véritable lieu de vie, et pas une sorte d’hôpital.
JAF : - Votre projet est important pour Gotham, M. Wayne. Il est également la preuve que vous vous intéressez suffisamment au sort des enfants de cette ville pour faire un bon tuteur.
Dick : - Alors c’est vrai ? Je vais pouvoir rester avec Bruce ?
Dick se jette dans les bras de Bruce.



33. Dans la Batcave. Bruce observe des photos du procureur Edward Nashton. Il se rend compte que ce dernier rend régulièrement visite à Osito.
Alfred l’interpelle alors : « Maître Wayne ! Il y a une émeute à l’asile d’Arkham ! »
Le chevalier noir grimpe dans la batmobile et s’élance. Il se gare à quelques centaines de mètres pour ne pas attirer l’attention. Après avoir pénétré dans l’asile, il se dirige vers la cellule du Joker quand tout à coup, Crispus Allen le pointe de son arme.
On entend le joker hurler un peu plus loin « Il veut vous tuer ! Vous devez vous défendre ! » avant d’éclater de rire.
« Vous avez des soucis plus immédiats que moi Allen. »
Batman, Allen et Montoya se rendent dans le couloir voisin. Jeremiah Arkham, le directeur, est piégé dans un cul de sac. Une vingtaine de patients s’avancent vers lui, menaçants.
Montoya : - On ne peut pas tirer sans risquer de le blesser.
Batman : - Occupez vous du Joker, mais ne prenez pas de risques. Je me charge d’Arkham.
Montoya : - Vous allez vous faire tuer !




Avant qu’elle n’ait le temps de finir, Batman se jette contre le mur humain. Il avance le long du mur, écrasant à coups de coude, de genoux, et de directs en plein visage, vague après vague les assauts de ses adversaires. Parant coups sur coups, il en reçoit lui-même une quantité phénoménale, sans pour autant s’arrêter. Finalement, le héros arrive auprès d’Arkham et lui ordonne de le suivre. Ils sont dos au mur, et d’autres patients se préparent à les attaquer. Batman se jette une nouvelle fois sur eux, protégeant le directeur de son corps. Il défait le mur, assommant les agresseurs les uns après les autres.

Montoya et Allen arrivent et assistent médusés au combat homérique.
Montoya :- le swat a eu le joker
Allen : - Ils savent que vous êtes là. Ils vous veulent aussi. Passez par là, ils devraient être moins nombreux.
Batman s’éloigne par le chemin indiqué.
Montoya : - Tu l’as aidé ?
Allen : - Il vient de risquer sa vie sous nos yeux pour sauver cet homme. Et il l’a fait sans tuer personne. Les gens doivent savoir qu’il n’est pas un assassin. Il faut qu’on trouve Gordon.
A suivre dans la dernière partie de Gotham's soul...

lundi 19 octobre 2009

Gotham's soul - deuxième partie de ma fan fiction sur le scénario de Batman 3

Gotham's Soul - 2ème partie


13. Montoya et Allen sont en voiture, il fait nuit.
Allen : « - Je ne comprends pas pourquoi le squad anti-Batman n’a pas encore lancé d’offensive.
Montoya : - Tu ne comprends donc pas ? Batman est un signe d’espoir dans cette ville. Avant qu’il arrive, personne ne s’occupait des pauvres gens. Les politiciens s’en moquaient, les flics étaient corrompus… tout le monde s’en fichait des pauvres gens. Mais quand Batman a commencé sa croisade, les choses ont changé. James Gordon a pu montrer à cette ville qu’elle pouvait avoir une vraie police. Harvey Dent est devenu procureur, les citoyens ont élu Anthony Garcia maire…. Tout ça n’aurait pas été possible sans lui ! Même moi je ne serai pas là sans lui.
Allen : - Qu’est ce que tu veux dire ?
Montoya : - Je viens d’une famille pauvre, et mon frère s’est laissé convaincre de rentrer dans un gang. Si mes parents l’avaient su, mon père aurait fait une attaque. J’ai voulu l’aider à s’en sortir, mais on s’est retrouvé pris entre les feux de son gang et un autre. Sans l’intervention de Batman, on y serait resté. Grâce à ça, j’ai réalisé que moi aussi je voulais aider les gens, sauver des vis. C’est pour ça que j’ai fait l’école de police.
Allen : - Ecoute Montoya, je comprends que tu sois reconnaissante, mais ça ne suffit pas à justifier les agissements de ce type. Si on accepte qu’un dingue se pavane sur les toits de la ville avec un masque, où est la limite ! Comment on peut être sûr qu’il ne va pas se retourner contre nous ? On l’a bien vu avec ces meurtres.
Montoya : - N’importe quoi, tu sais aussi bien que moi qu’il n’a rien fait !
Allen : - Tout ce que je sais, c’est qu’on a un gars en costume qui terrorise les gens et qui ne veut pas rendre de compte. Je refuse de laisser ma ville entre les mains de quelqu’un comme lui. De toutes manières ce n’est plus le moment de parler de ça, on arrive. »


Ils s’arrêtent devant un immeuble devant lequel plusieurs voitures de police sont stationnées. Un collègue en uniforme leur explique qu’une petite fille a été kidnappée. Le duo pénètre dans le bâtiment et découvre que la porte de l’appartement a été enfoncée. Les parents, des gens de classe moyenne, leur racontent que quatre individus ont fait irruption et les ont agressés avant d’emmener leur enfant.
Montoya appelle le commissaire Gordon afin de lui faire un rapport.
Quelques minutes plus tard, les policiers quittent la chambre. Batman s’y introduit alors en passant par la fenêtre. Il se lance dans un examen approfondi et remarque une montre à gousset, en total décalage avec le reste de la décoration. Des photos accrochées au mur attirent son attention. On y voit une petite fille blonde jouer du piano sur une scène. Il prend en photo l’un des cadres et plusieurs vues de la chambre avant de s’éclipser.


14. Le lendemain matin, Gordon discute dans son bureau avec Allen et Montoya.
Gordon : - Vous êtes certains qu’il s’agit des mêmes kidnappeurs que dans les cas précédents ?
Allen :- Il n’y a aucun doute commissaire, le modus operendi est identique.
Gordon :- Je suis certain qu’ils n’ont pas choisi les enfants au hasard. Il n’y a encore eu aucune demande de rançon, les familles ne sont pas riches, et on n’a trouvé aucun rapport entre les lieux des enlèvements. Mais qu’est ce que ces tarés peuvent bien vouloir ? »


15. Dans la cave du manoir Wayne, Bruce examine la montre qu’il a trouvée. Il la compare à d’autres exemplaires dont il dispose. Soudain, il semble remarquer un détail. Il appelle Alfred, mais ce dernier n’est pas là.

16. Alfred se trouve chez Lucius Fox.
Fox : - Il ne faudrait pas que le désintérêt soudain de M . Wayne pour son entreprise lui soit préjudiciable.
Alfred :- Qu’est ce que tu veux dire Lucius ?
Fox : - Pour ne rien te cacher, je suis un peu inquiet. Depuis quelques jours, un homme d’affaires qui n’avait jamais mis les pieds à Gotham tente par tous les moyens de récupérer les gros contrats de la Wayne Enterprise.
Alfred : - Et il y a un lien particulier entre les différents contrats ?
Fox : - Pour le moment, je n’ai pas vraiment pu en établir, mais j’ai bien peur que si on continue comme ça, il ne finisse par nous couler.
Alfred : - Pas si on réussit à convaincre Monsieur Wayne d’investir dans l’épanouissement de la ville. Sa mission est devenue tellement importante pour lui depuis la mort de Monsieur Dent qu’il en oublie son autre vie. Or, je suis persuadé qu’il pourrait faire beaucoup pour cette ville.
Fox : - Ce qui permettrait non seulement de ranimer l’espoir dont cette ville a tant besoin, mais assurerait également l’avenir de cette entreprise tel que Thomas Wayne l’a toujours rêvé. Je suis d’accord. Il faut qu’on réfléchisse à ça. »


Alfred rentre au manoir Wayne et trouve un mot de Bruce :
« Alfred, vous n’étiez pas là et je ne pouvais plus vous attendre. J’ai trouvé le lien entre les différents enlèvements d’enfants. Il s’agissait d’une petite fille blonde à chaque fois, mais pas n’importe quelle petite fille. Toutes avaient des capacités hors du commun. Ce soir, une troupe de cirque se produit en ville, et je suis certain qu’ils vont tenter de kidnapper la fille de Gordon. Etant commissaire, James a été invité avec sa famille afin d’honorer le cirque. Sa fille a une mémoire photographique prodigieuse, et un talent pour le dessin découvert récemment. Je me rends sur place, »



17. Il fait nuit, Batman gare le batpod non loin du cirque et se poste en observation. A l’intérieur, le public hurle frénétiquement devant les acrobaties des « flying graysons », un couple d’acrobates qui effectuent un numéro de trapèze avec leur fils de 13 ans.
Finalement, le public sort du chapiteau. Batman distingue les Gordon, et se prépare à surgir en cas d’agression.
Des cris attirent son attention, mais ils viennent de plus loin. Il se précipite pour trouver les Graysons gisant dans leur sang. Les 4 kidnappeurs sont en train d’emmener leur fils. Batman les rattrape et les affrontent. Il parvient à les défaire, mais ils prennent la fuite. Gordon arrive, et le héros en profite pour lui confier l’enfant. Il monte ensuite sur le batpod et s’élance.




18. Une course poursuite débute dans les rues de Gotham entre le van des criminels et le batpod du justicier. Bien vite, ils arrivent aux quais de la ville et le groupe monte dans un hors bord. Batman ne se laisse pas décontenancer, et pénètre dans un sas caché dans un bâtiment. Quelques instants plus tard, une ouverture camouflée s’ouvre sous les quais, et le héros surgit dans un bateau conçu par Lucius Fox.
Il les poursuit jusqu’à une petite ile censée être abandonnée.


19. Sur place, Batman découvre une verdure abondante et rencontre vite un obstacle : un grand portail métallique, fermé par une lourde chaîne. A l’aide d’un gadget, il fait fondre le lourd cadenas et ouvre le portail. Un labyrinthe composé de hautes haies se présente alors à lui. Il s’y engouffre et doit faire face à des lames qui surgissent de nulle part.
Il parvient à trouver la sortie et voit qu’on a installé une très grande table rectangulaire avec un service à thé. Avec horreur, il constate qu’on a attaché des petites filles blondes sur des chaises au dossier gigantesque. Elles portent toutes la même robe bleue avec un tablier blanc. Cette image lui rappelle immédiatement un livre que sa mère lui lisait lorsqu’il était enfant. Alors que son esprit vagabonde, un petit homme roux, portant une dizaine de chapeaux les uns sur les autres lui lance :
« C’est toi qui a empêché mes amis de ramener le lièvre de Mars ? Alors tu vas devoir le remplacer ! »
Des hommes de main surgissent. Employant le style adapté au combat de rue du Keysi, Batman les met rapidement hors d’état de nuire. Lorsqu’il se retourne, le chapelier fou tient un couteau contre la gorge de l’une des petites filles. Sans hésiter, le héros lance un batarang contre sa main et se jette sur lui avant de le saisir par le col. Le chapelier tente de le poignarder mais est assommé avant d’avoir pu lancer son attaque.
Le justicier attache les hommes de main et leur chef. Il tente d’interroger ce dernier mais ne parvient jamais à obtenir un discours cohérent. L’homme est persuadé d’être le chapelier du conte « Alice au pays des merveilles », qu’il tente de reconstituer.
Ses hommes de main expliquent qu’il les payait généreusement, mais qu’ils n’ont jamais su d’où venait réellement l’argent.
Des sirènes se font entendre, Batman s’élance pour ne pas être vu sur les lieux.




20. Bruce et Alfred sont dans le manoir et regardent les informations. Il y est dit que le commissaire Gordon a empêché l’enlèvement d’un enfant acrobate dont les parents ont été assassinés.
Alfred : - Le plus malheureux dans cette histoire est que le cirque est la seule famille qu’ait ce garçon, mais on ne le laissera jamais rester avec le cirque. Il finira dans un orphelinat c’est certain. Personne ne veut adopter un enfant aussi âgé.
Bruce reste silencieux quelques instants puis : - Moi je vais l’adopter.
Alfred : - Vous disiez ne plus vouloir mettre vos proches en danger. Est-ce vraiment le monde que vous voulez lui offrir ?
Bruce : - Vous vous trompez Alfred. Je sais ce qu’il vit. Je sais combien il se sent seul. Je pourrai lui offrir tout ce dont il a besoin. Mais surtout, je pourrai le guider.
Alfred : - C’est un homme chauve souris qui va guider ce garçon, Monsieur ?
Bruce : - …. Non… Bruce Wayne peut sauver ce garçon. Je ne le laisserai pas seul. Et vous serez là pour m’aider.
Alfred : - Je ne suis pas éternel Monsieur. Vous devez vous préparer à l’éventualité de vous occuper seul de ce garçon.
Bruce :- Ne dîtes pas ça Alfred. Vous m’avez parlé de faire le bien au grand jour. C’est le moment.
Alfred : - Je sais que vous en êtes capable Monsieur. Mais les tribunaux seront plus difficiles à convaincre que moi.
Bruce : - Je sais comment faire. Pour le moment, appelez Gordon. Nous allons l’accueillir.




21. Salle commune de l’asile d’Arkham. Les patients regardent les informations. Le Joker dans une camisole éclate de rire et crie que Batman a sauvé l’enfant. Il répète frénétiquement « Batman » plusieurs fois. Des infirmiers l’agrippent et le ramènent en cellule.




22. Bruce et Fox sont en réunion avec Damon Osito, l’homme d’affaires qui tente de récupérer les contrats de la Wayne enterprises.
Osito : - Je vais être direct Wayne. Vos créations technologiques et nos recherches en armement pourraient nous donner le monopole des contrats gouvernementaux de l’armée.
Bruce : - Wayne enterprise n’est pas intéressée par le développement d’armes. Notre but est l’épanouissement de Gotham et de ses habitants. Nous voulons réduire les inégalités, et non pas en créer ailleurs.
Fox : - De plus, la section recherche et développement ne produit pas d’arme ou quelconque arsenal létal, et elle ne le fera jamais.
Osito : Vous savez Wayne, je pensais vraiment vous laisser votre chance. Vous préférez me manquer de respect, ne vous plaignez pas par la suite.
Fox : - C’est une menace M. Osito ?
Bruce : - Laissez M. Fox. Monsieur Osito connaît la sortie. (Osito s’en va). Lucius, j’ai quelque chose à vous annoncer. J’ai un grand projet pour cette ville… »



23. Le soir venu, Batman est au dessus de la verrière du toit d’un immeuble. Il surveille la rencontre organisée entre différentes familles de criminels, ce qu’il en reste du moins. Il remarque qu’il n’y a aucun chef. Un garde arrive et lui tire dessus. Le héros l’assomme, le faisant tomber à travers la vitre. Il déclenche alors des gaz qu’il a installés auparavant dans la pièce, s’équipe d’un masque à gaz et de visières infrarouges, puis s’élance dans la mêlée. Il les assomme les uns après les autres. Tout à coup, une silhouette lui assène un coup sur le crane. Un homme s’avance, il est habillé tout en noir et porte un masque de catcheur mexicain. Il soulève le justicier et écrase son dos contre son genou avant de le jeter au sol.
Une douleur intense parcourt la colonne vertébrale de Batman qui peut à peine ramper sur le côté. Il se tient le dos, paniqué : sa colonne est-elle brisée ? Son armure semble avoir absorbé une partie de l’impact, et il parvient à rouler en arrière.
L’individu appuie sur un mécanisme sur son poignet et un liquide irrigue des tuyaux reliés à son cou. Sa masse musculaire augmente en quelques instants de façon inhumaine. Il s’avance vers Batman et lui lance : « Je suis Bane. Je vais te briser. »




lundi 12 octobre 2009

Gotham's soul - une fan fiction sur le scénario de Batman 3

L'attente entre chaque film de Christopher Nolan est interminable pour le fan que je suis. Inception sera là dans moins d'un an à présent. On ignore si le réalisateur se lancera immédiatement dans la mise en scène du troisième volet de sa version des aventures de l'homme chauve souris au cinéma.

Ayant mon idée d'une approche en phase avec ce que Nolan a construit tout en étant très inscrite dans l'univers du comic, j'ai rédigé sous forme de fan fiction un petit scénario. Je comptais à l'origine le rédiger sous forme de nouvelle, mais c'eut été un travail trop important. Je vous livre donc la première partie de mon scénario (qui n'est pas rédigé sous forme de scénario, mais de résumé détaillé scène par scène).


Vous trouverez ici les scènes 1 à 12, sachant que mon histoire en comporte 35. Je publierai les scènes suivantes en deux fois au minimum, afin d'entretenir le suspense.

Je pense que le choix des personnages devrait surprendre.






Gotham's Soul



1. Nuit. Vue de l’extérieur de l’asile d’Arkham. Les gardes font une ronde. Dans les couloirs de l’asile, on voit les patients s’agiter à travers la fente de la porte des cellules. Le Docteur Jérémiah Arkham, actuel directeur de l’asile, passe devant la cellule de l’épouvantail. Il discute avec un homme. Il s’agit du nouveau procureur de Gotham City, Edward Nashton. Ils s’arrêtent devant la cellule du Joker, qui ne réagit même pas à leur présence. Il a dessiné des chauves souris sur tous les murs et marmonne.
Le procureur lance au directeur : « Il va y avoir du changement dans cette ville ».

2. « Il va y avoir du changement dans cette ville ». Le nouveau procureur participe à l’émission « Gotham Tonight », présentée par le journaliste Mike Engel.
Nashton : « - Dent était un excellent procureur, mais que pouvait-il faire dans une ville où un fou déguisé en chauve souris fait la loi ? La place de Batman est à Arkham, pas dans les rues de notre ville.
Engel : - De nombreuses personnes pensent au contraire que Batman est un héros. Je fais partie des gens qu’il a sauvés du Joker. C’est lui a mis fin aux agissements de ce lunatique après tout.
Nashton : - N’oubliez pas que Batman est un assassin. Je ne tolèrerai aucune infraction dans ma ville, et ce criminel a tué au moins 5 personnes, dont 2 policiers. »




3. « Il a tué 5 personnes dont 2 honnêtes policiers. Il a touché à votre famille. C’est un fou dangereux et vous allez l’arrêter. Le sergent Bullock vous commandera, il sera sous l’autorité directe du commissaire Gordon, avec qui je serai en contact permanent. »

4. Gordon se tient debout devant la tombe de Harvey Dent. Il fait nuit, il n’y a personne.
Gordon : « - Le nouveau proc ne vous aime pas beaucoup. Avec la création de cette unité spéciale, je vais avoir encore plus de mal à vous couvrir. C’est moi qui ai choisi celui qui la dirige : c’est un incompétent, mais méfiez-vous.
Batman – Je n’ai pas besoin que vous me protégiez.
Gordon – Pas la peine de jouer à ça avec moi. Je sais que qui est arrivé à Harvey vous fait mal. A moi aussi. Mais c’est une guerre contre le crime que nous menons. Je savais que ça ne serait pas facile quand j’ai accepté de vous aider. Mais je sais aussi que j’ai besoin de vous… tout comme vous avez besoin de moi. »




5. « Tout comme vous avez besoin de moi. ». Batman repense aux paroles de Gordon. Il est dans une pièce sombre. Tout autour de la pièce où il se trouve, des agents du squad anti-Batman se préparent. Bullock va lancer l’assaut.

6. Bullock est dans le bureau du commissaire Loeb. On le rétrograde pour avoir pris des pots de vin. Il écume alors les bars et se défoule en tabassant des voyous. Un soir, il patrouille avec un jeune collègue. Lors d’une arrestation pour un petit vol, ce dernier s’acharne sur un jeune homme noir et lui lance des injures racistes. Bullock, hors de lui, saisit son poignet et l’assomme. Il conduit ensuite l’homme tabassé à l’hôpital.
Chez lui, affalé dans un fauteuil, il regarde l’émission de Mike Engel « Gotham Tonight ». Il s’agit de l’émission dans laquelle le maire était invité, qu’on peut voir dans l’une des premières scènes de « The Dark Knight ». Il s’énerve et jette une canette vide sur l’écran.
Bullock fait les 100 pas. On le voit trainer dans son salon, l’automne succédant à l’été à travers les fenêtres de son appartement. Les informations annoncent alors les assassinats dont Double Face est responsable, en incriminant Batman. Bullock hurle, soulève sa télévision, et la jette contre un mur. Son téléphone sonne à ce moment précis.
On retrouve le sergent Bullock dans le bureau du commissaire Gordon. A ses côtés se tiennent une jeune femme hispanique et un homme noir au regard perçant.
Gordon : « - Sergent, je connais votre passé. Je sais aussi que tout le monde fait des erreurs. Et je vois que vous avez certains principes. C’est important. Et c’est ce qui m’a décidé à vous donner une seconde chance. Le procureur m’a chargé de constituer une unité spéciale, ayant pour mission d’appréhender le Batman. Vous dirigerez cette équipe. Mlle Montoya, vous sortez tout juste de l’école de police. Vous ferez équipe avec Crispus Allen ici présent. J’ai étudié vos dossiers, et j’ai besoin de personnes comme vous. Vous serez sous mes ordres directs. »



7. A Wayne Enterprises, Lucius Fox discute avec un homme en costume.
Fox : « - M. Wayne ne financera jamais un projet potentiellement aussi dangereux que ce que vous proposez. D’ailleurs, je ne pourrais jamais me résoudre à travailler dans une société qui bafoue l’éthique et la morale. Je regrette de vous annoncer que nous ne pourrons pas faire affaire ensemble Docteur Strange.
Strange : - Votre patron n’a même pas le respect de me recevoir pour en discuter.
Fox – M. Wayne me fait suffisamment confiance pour me laisser m’occuper de cette transaction. Il vous aurait bien reçu, mais une affaire qui ne peut pas attendre l’a retenu.
Strange : - De toutes manières, les acheteurs ne manquent pas. C’est vous qui le regretterez.
Fox : - A mettre au compte des pertes et profits. »

8. Le manoir Wayne a été reconstruit. Dans la cave :
« Plus à droite maître Wayne » lance Alfred à Bruce qui installe l’écran plat de son ordinateur sur une paroi.
Alfred : « - Si je peux me permettre, Monsieur, vous ne pouvez pas laisser M. Fox gérer seul votre entreprise.
Bruce : - Il s’en sort très bien.
Alfred : - M. Fox n’est pas que votre employé, il est aussi votre ami.
Bruce (avec la voix de Batman) : Je n’ai pas d’amis.
Alfred : - Vous savez maître Bruce, Gotham a besoin de Batman. Mais Batman a besoin de Bruce Wayne.
Bruce : - Ce n’est plus le cas. Ce qui restait de Bruce Wayne est mort avec Rachel. Je ne peux plus permettre à mes ennemis de m’atteindre à travers les gens qui me sont chers.
Alfred : - En faisant de Bruce Wayne votre masque, vous allez perdre ce qui vous différencie d’eux.
Bruce : - Bruce Wayne est devenu un masque le jour où mes parents ont été tués. »
Alfred s’en va sans rien ajouter.

9. Batman se tient sur le toit d’un immeuble. Il observe un homme à travers des jumelles. Sa cible rencontre un autre homme. Le justicier écoute leur conversation grâce à un récepteur audio. Les deux hommes parlent d’une rencontre avec un autre gang et se confirment le lieu et l’heure.
Un cri de femme tire Batman de sa torpeur. Il s’élance de toits en toits pour découvrir une agression. Quatre hommes entourent une femme.
« Maintenant que la police pourchasse la chauve souris, personne ne viendra te sauver. Pas vrai les gars ? ».
N’entendant pas de réponse, l’homme se retourne et voit ses complices assommés. Il se tourne à nouveau et se trouve face à Batman. Il tente alors de le poignarder. Le héros esquive quelques coups, saisit le poignet du voyou et le lui tord avant de l’assommer.
La femme regarde Batman terrorisée et s’en va en courant.
On entend des sirènes s’approcher. Les agents de police arrivent dans la ruelle et trouvent les criminels attachés. Batman n’est plus là.


10. Dans la cave, Batman, en costume mais sans son masque, fait des recherches sur ordinateur.
Alfred : « - Des nouvelles de la pègre Monsieur ?
Bruce : - Ils ont encore parlé de cette réunion. Il faut que j’en sache plus.
Alfred : - Le masque vous sert à effrayer les criminels monsieur, mais si vous pouviez cessez de prendre cette voix avec moi.
Bruce : - Pardon Alfred.
Alfred : - Dois-je préparer cotre costume pour le gala de charité ?
Bruce : - Je n’ai pas le temps d’y aller Alfred.
Alfred : - Vous estimez que Bruce Wayne n’est qu’un masque, mais il pourrait faire autant de bien à cette ville que Batman Monsieur. N’oubliez pas ce qu’a fait votre père.
Bruce : - Le sacrifice de mon père n’a pas fait sortir cette ville de sa torpeur. Je dois frapper stratégiquement pour éradiquer le mal qui la ronge. Le Joker a entravé notre action, mais tant que je serai là, je continuerai à me battre.
Alfred : - Je le sais, monsieur. Mais vous pourriez le faire sur plusieurs fronts. Vous pourriez faire bien plus en sortant de l’ombre. Pensez-y. »

11. Gordon est dans le bureau du maire Garcia.
Garcia : « - Après la mort de Harvey, vous restez le seul symbole de lumière de cette ville. Nous ne pouvons plus tolérer la présence de ce justicier. Quoi qu’il ait pu faire, ne pas avoir de politique ferme ne ferait que rouvrir les blessures. Quant à vous, je ne veux plus vous voir sur le terrain.
Gordon : - Qu’est ce que vous voulez dire ?
Garcia : - On ne peut pas prendre le risque de vous perdre. Vous êtes un excellent commissaire, vos hommes vous respectent, et les gens ont confiance en vous. Vous continuerez de faire du bon travail dans votre bureau.
Gordon : - Avec tout le respect que je vous dois, je ne peux pas me le permettre monsieur.
Garcia : - Ma décision est prise Gordon, et elle est non négociable. »

12. Bruce va voir Fox et lui demande s’il a fini de lui préparer ce qu’il lui avait demandé. Fox lui parle alors d’une entreprise rivale qui cherche à récupérer les gros contrats de la Wayne Enterprise, mais Bruce ne s’y intéresse pas.








A suivre....